Gabon: la société civile revendique un fonds d’aide pour les personnes vivant avec un handicap
Le mercredi 17 août dernier, les membres de la plateforme d’actions humanitaires et de défense des droits de l’Homme et du corps de Christ réunis au sein du collectif Observatoire chrétien pour la paix (OCP) ont organisé un banquet en l’honneur des personnes vivant avec un handicap. Occasion pour ces derniers d’interpeller les autorités gouvernementales sur la nécessité de créer un fonds pour la prise en charge des personnes vulnérables, rapporte Gabonreview.
L‘Observatoire chrétien pour la paix (OCP) a organisé une cérémonie destinée aux personnes vivant avec un handicap, le mercredi 17 août 2022 à l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale. Occasion pour les membres d’honorer leurs invités mais aussi de faire le point sur les mécanismes les plus urgents à mettre en place afin de venir en soutien aux personnes vulnérables.
À travers cet événement dénommé Banquet de l’indépendance et de la paix, l’OCP a dit vouloir honorer cette partie de la population souvent « oubliée », voire « marginalisée ». « Nous voulons interpeller les pouvoirs publics en sorte qu’il y ait à l’endroit des handicapés, des démunis, des veuves et des orphelins, un fonds spécial républicain » a déclaré le coordonnateur général de l’OCP, Max Alexandre Ngoua. Non sans manquer de préciser que ce fonds leur permettra de financer les études de leurs progénitures et plus généralement, les aider à se prendre en charge.
Une attention qui n’a pas manqué d’émouvoir, Prospère Eyeang Mekang, le président de l’Association nationale des personnes handicapées. « Ce banquet nous apporte beaucoup de joie et nous fait savoir qu’il y a des personnes qui ont un intérêt pour nous. C’est bienvenu pour la communauté des personnes vivant avec un handicap qui sont souvent oubliées par les gouvernants. Nous demandons aux autorités de suivre l’exemple que l’église montre aujourd’hui », a-t-il déclaré. Des mots qui espérons-le seront entendus par les autorités gouvernementales, lesquelles gagneraient à intégrer encore plus les personnes vivant avec un handicap dans les différentes politiques publiques.