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Gabon : Jean Valentin Leyama s’inquiète de la déification du Gén. Oligui Nguema

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Le kounabelisme naissant autour du président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema n’a pas fini de susciter des craintes au sein de l’opinion nationale. Des craintes d’autant plus légitimes, car pouvant être sujettes à un détournement des objectifs que se sont assignés le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Une posture que n’a pas manqué de dénoncer cadre du parti Réagir et député de la Transition. 

Si dans plusieurs de nos articles, nous interpellions les nouvelles autorités sur la mise en place insidieuse d’une sorte de culte de la personnalité orchestrée par les affidés du Parti démocratique gabonais (PDG), c’est notamment le cas de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Jean-François Ndongou qui a qualifié de « messie » le président de la transition.

Une déification orchestrée par les Pdégistes

Une prise de parole qui pour le député Jean-Valentin Leyama laisse craindre que le Gabon retombe dans le culte de la personnalité qui régnait sous le regime Bongo-PDG. « Le général Oligui Nguema a pris ses responsabilités avec ses pairs, c’est une très bonne chose, mais on doit savoir raison garder. Ce qui se manifeste aujourd’hui, c’est quoi ? C’est une déification de ce compatriote, pratiquement un culte excessif de la personnalité », a-t-il relevé sur les antennes de Radio France internationale (RFI). 

Ainsi, l’ancien directeur de cabinet du Président de la République a martelé qu’il était hors de question que le Gabon soit une fois de plus pris en otage par des esprits rétrogrades. « Le général est là, il a fait son devoir, il conduit actuellement la transition, il faut que cette transition se fasse correctement et qu’on ne revive pas les mêmes phénomènes que nous avons vécus dans le passé. Donc est-ce que c’est parce que nous avons été nommés par le CTRI que nous devons basculer dans cette euphorie laudatrice ? Je dis non », abonde-t-il.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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