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Gabon: la prison à vie pour les fabricants de fausse monnaie

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Trafic lucratif répandu dans la société gabonaise avec l’expansion de « fayman », la contrefaçon de monnaie de banque constitue une atteinte à la chose publique. Un délit sévèrement puni par le législateur gabonais par l’entremise du Code pénal nouveau en son article 105 qui prévoit la peine de réclusion criminelle à perpétuité à l’encontre des auteurs.

Dans un contexte économique particulièrement atone, il n’est plus rare de voir des individus se lancer dans le trafic de billets de  banque. En effet, la contrefaçon de la monnaie fiduciaire composée des pièces et billets émis par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), attire de plus en plus de pratiquants.

Pour parvenir à leurs fins, ces faux-monnayeurs mettent sur pied des stratagèmes tout aussi ingénieux que dangereux pour la nation. Car, il se pourrait bien que ces vrais-faux billets soient écoulés sur le marché en masse. À ce propos, le législateur gabonais a pris soin de ranger ce délit dans « les atteintes à la confiance publique et des autres atteintes à la chose publique ».

Qu’il s’agisse de la contrefaçon artisanale, intermédiaire ou industrielle, les sanctions prévues en cas de falsification de monnaie sont lourdes. L’article 105 du Code pénal en vigueur dispose que « quiconque aura contrefait, falsifié, altéré ou détruit des billets de banque ou pièces de monnaie ayant cours légal au Gabon […], sera puni de la réclusion criminelle à perpétuité ». Gageons que les adeptes de cette pratique seront dissuadés.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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