Gabon: la prise en charge d’un nouveau-né prématuré au cœur d’un atelier au CHUMEJE
Du 24 au 25 novembre, le service de néonatologie du Centre hospitalier universitaire Mère-Enfant, Fondation Jeanne Ebori(CHUMEFJE) a servi de cadre aux activités organisées dans le Journée mondiale de la prématurité. Ces journées scientifiques étaient donc l’occasion d’échanger sur les enjeux de l’allaitement du nouveau-né prématuré, de réfléchir sur les actions à mener pour réduire son incidence mais surtout améliorer sa prise en charge.
En effet, ces rencontres avaient pour objectif principal de rehausser le taux d’allaitement maternel particulièrement bas au Gabon. C’est dans cette optique que la major principale au service d’accouchement du CHUMEFJE Daisy Chrystelle Ondo-Anguilet a tenu à édifier l’assistance sur le concept de la préparation à l’allaitement.
« L’allaitement commence dès la salle d’accouchement. On n’attend pas que nos futures mamans soient en service de maternité pour commencer à allaiter le bébé. Dans d’autres écoles, on faisait déjà la prévention des hémorragies de la délivrance en mettant le bébé au sein dès les 30 premières minutes de naissance », a-t-elle expliqué. Pour cette dernière, cette pratique revêt un caractère important puisqu’elle contribue au raffermissement de l’immunité du bébé.
Outre la question de l’allaitement, Dr. Raïssa Koumba Maniaga-Nze Pambou, pédiatre, est longuement revenu sur la prise en charge du prématuré à travers les thèmes de la méthode kangourou et l’accueil du nouveau-né prématuré. « La méthode kangourou permet le contact juste après la naissance et pendant le séjour du nouveau-né en hospitalisation. L’essentiel est de garder ce contact pour faciliter la croissance du prématuré », a-t-elle expliqué.