Gabon : la gestion du PDG à l’origine de l’effondrement du réseau routier
Les inondations, éboulements et autres catastrophes naturelles qui ont pour conséquence de dégrader encore un plus le réseau routier nationaux a permis sans aucun doute la gestion vampirique et antipatriotique de l’ancien parti au pouvoir. Un constat sans équivoque qui pour de nombreux observateurs de la vie politique gabonaise constitue un motif supplémentaire d’écarter les responsables et affidés du Parti démocratique gabonais (PDG) de la gestion de l’État.
Depuis plusieurs semaines, les populations gabonaises vivent au rythme de la multiplication de catastrophes naturelles. Entre des inondations qui ont touché plusieurs villes du pays notamment Libreville, Lambaréné, Fougamou, Mouila, Ndjolé, Moabi ou encore Tchibanga, des ruptures de route, la formation de bourbiers ou encore la destruction par les eaux de certaines infrastructures routières, la situation est désormais de plus en plus intenable.
Le PDG, facteur de maintien du Gabon dans l’obscurantisme
Des catastrophes qui mettent dès lors la vie de milliers de Gabonais, mais surtout qui mettent en lumière l’incapacité des gouvernements précédents, issus du parti de feu Omar Bongo Ondimba de véritablement répondre aux attentes des Gabonais. Avec une dette publique évaluée en 2022 à plus de 7000 milliards de FCFA et l’annonce de nombreux projets de réhabilitation des infrastructures routières, l’opinion se questionne sur leur aboutissement.
Il faut dire que les cas les plus marquants démontrant l’incompétence qui aura prévalu durant les 14 années de magistère du président déchu Ali Bongo Ondimba, ce sont de l’aménagement des bassins versants. La preuve au bassin-versant de Nzeng-Ayong, financé par l’État gabonais et l’Union européenne (UE) à hauteur de plus de 11 milliards FCFA, cette infrastructure ne semble pas limiter les inondations tous azimuts enregistrés dans ce quartier.
Pis, alors que le gouvernement pdégiste avait annoncé des mesures urgentes afin de prévenir des drames lors des glissements de terrain, ce dossier a été rangé, comme il était de coutume, dans les tiroirs. Autre fait et non des moindres, alors que l’ancien parti au pouvoir se vantait d’avoir construit « 730 kilomètres de routes bitumées, soit une augmentation de plus de 80% du réseau routier bitumé » entre 2009 et 2018, la réalité est sans commentaire. Il ne se passe pas un jour sans que des images d’effondrements ou même de bourbiers ne fassent le tour des réseaux sociaux. Toute chose démontrant clairement que la politique de développement tant vantée par les responsables et militants du PDG n’aura été que de la poudre aux yeux.