Gabon: la gestion des sinistres matériels automobiles au coeur d’un séminaire à Libreville
Ce jeudi 30 septembre 2021 l’hôtel Boulevard de Libreville a servi de cadre au séminaire international sur la gestion des « sinistres matériels automobiles ». Organisée par la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), cette rencontre qui a réuni plusieurs acteurs du secteur aura été l’occasion d’évoquer la problématique de la simplification et de l’accélération de l’indemnisation de ce type de préjudices matériels.
C’est en présence du secrétaire général du ministère de l’Économie et de la Relance Édith Ekiki Mounombi épse Oyouomi et du secrétaire général la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima), Blaise Ezo’o Engolo que s’est ouvert ce séminaire sur la gestion des sinistres matériels automobiles. Une rencontre qui a réuni un peu plus de 200 participants en présentiel et en distanciel et qui leur a permis de mieux comprendre l’assurance automobile et les enjeux de la gestion des sinistres matériels.
Ainsi, cette rencontre a permis d’aborder les thématiques liées aux garanties de l’assurance automobile et à l’instruction d’un dossier de sinistre, tout en mettant un accent sur les nouveaux modes de souscription de l’assurance automobile. Il faut souligner que le traitement de ce type de dommage est très souvent source de problèmes.
Si la gestion des sinistres matériels automobiles vise à simplifier et accélérer l’indemnisation des préjudices matériels pour satisfaire la clientèle, les délais de traitement desdits sinistres sont souvent sources de désaccord entre les assureurs et les usagers, d’où la nécessité pour les premiers cités d’en cerner parfaitement les contours. Pour l’ADG de la SCG-Ré, Andrew Gwodog, il s’agit de de doter les participants d’outils leur permettant de mieux comprendre les caractéristiques de cette branche, son mode de gestion mais aussi « identifier les mauvaises pratiques qui brident le règlement diligent des sinistres et optimiser la procédure de gestion des sinistres et voir les évolutions en termes de digitalisation des modes de souscription ».