Gabon: la FAO en appui à la construction de 5 centres de pêche communautaires
Toujours dans son ambition de « renforcer les partenariats pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires », l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) entend appuyer le Gabon dans le développement de sa filière piscicole. Pour ce faire, l’organisation spécialisée du système des Nations unies a décidé d’appuyer l’exécutif dans la construction de 5 centres de pêche communautaires.
Lancé par le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, le Programme d’investissement visant notamment la construction de cinq centres communautaires de pêches, dont deux en pêche maritime à Coco Beach et Mayumba, et trois autres en zone continentale à Makokou, Mouila et à Franceville, devrait être accompagné sur le long terme, par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
En effet, désireuse de « renforcer les partenariats pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires » à travers le développement d’infrastructures, la FAO entend soutenir ce projet. Une manière significative de « renforcer les capacités des acteurs de la pêche artisanale dans ces localités cibles où ces infrastructures sont soit manquantes soit en cours de construction ».
Ciblant à la fois le renforcement des capacités des acteurs publics en charge du secteur pour l’encadrement maîtrisé et durable des activités de pêche et le renforcement des capacités des acteurs privés, la FAO entend donc à travers cet appui, « améliorer les chaînes de valeur au plan de la création de valeur ajoutée et de l’amélioration de la qualité sanitaire des produits ».
Au final, entre création de chaîne de valeur piscicole et création d’emplois pour la jeunesse, la FAO et le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche, entendent renforcer la gestion durable des ressources naturelles et le développement des chaînes de valeur agro sylvo pastorales et halieutiques. Une ambition en phase, aussi bien avec les besoins actuels en termes d’alimentation et les besoins futurs en termes de diversification.