Gabon: la FAO au coeur de la formation des jeunes dans l’aquaculture
Dans l’optique de satisfaire la demande locale de poisson en constante augmentation, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ( FAO) a initié récemment un programme pour promouvoir le potentiel des exploitations aquacoles dans le but d’accroître les revenus et garantir une source d’aliments nutritifs. Un projet qui a déjà permis à plusieurs jeunes de se lancer dans l’aquaculture.
En effet, depuis 2017 la FAO en collaboration avec le gouvernement gabonais travaillent sur les différents moyens à mettre en œuvre pour le développement de l’aquaculture commerciale à travers la création de 5 centres de pêche maritimes et continentaux. L’objectif visé est d’optimiser les compétences techniques, de production et le savoir-faire commercial des jeunes entrepreneurs.
Ainsi, selon le Chargé des pêches et de l’aquaculture de la FAO, Lionel Kinadjian, le secteur de la pêche et de l’aquaculture peut véritablement contribuer à la création d’emplois pour les jeunes et relever le défi de la sécurité alimentaire et de la nutrition. « Au Gabon, l’aquaculture en est encore à ses débuts et ne contribue pas beaucoup à la sécurité alimentaire, mais son développement offre de réelles possibilités d’emploi pour les jeunes », a-t-il indiqué.
Selon les dernières données, 423 exploitants pratiquent l’aquaculture et la pisciculture au Gabon, mais seuls 22,7 % d’entre eux ont moins de 35 ans. « Grâce à la formation de la FAO, j’ai pu acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour moderniser mes étangs et passer de l’aquaculture de subsistance à la production commerciale. », a déclaré un jeune pisciculteur. Une preuve que l’exploitation possède un potentiel énorme qui n’est pas encore pleinement exploité et permettrait de satisfaire la demande locale.