Gabon: la DGCCRF dans les quartiers pour l’application stricte de la nouvelle mercuriale
C’est dans le cadre de l’opération de contrôles de conformité de la nouvelle mercuriale que les agents de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) ont sillonné, le mercredi 14 décembre dernier, les artères des quartiers difficiles d’accès. D’ebacater à Nzeng-Ayong à Ça m’étonne à Owendo, Anex Rodrigue Ngouoni et ses hommes ont tenu à rappeler aux détaillants leurs obligations avant toute sanction.
Si lors du lancement le 1er octobre dernier de cette opération Luther Steeven Abouna Yangui soulignait l’impérieuse nécessité de prendre le taureau par les cornes et ce, en procédant « à des opérations de contrôle avec pour mot d’ordre de traquer les opérateurs économiques véreux », il ne semblait pas prêcher dans le désert. Et pour cause, les agents de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes ont mis le pied à l’étrier le mercredi 14 décembre dernier.
Conduite par le Directeur de la Répression des fraudes et du contentieux, la délégation de la DGCCRF a parcouru plusieurs quartiers reculés du Grand Libreville. L’impraticabilité de la voie et les conditions pluviométriques particulièrement défavorables n’ont visiblement pas altéré la détermination des agents. Au quartier «Ça m’étonne» à Owendo, les détaillants rusés ont été sommés d’afficher les prix des produits et de se conformer à la mercuriale.
Ces derniers ont reçu des admonestations qui pourraient rapidement se transformer en sanctions lourdes en cas de récidive. D’autres attitudes frauduleuses ont été démasquées, en l’occurrence la majoration à 25 FCFA de plusieurs produits de première nécessité. En dépit des explications des épiciers, le Directeur de la Répression des fraudes et du contentieux s’est montré ferme. « À partir du moment où il y a une mercuriale qui a été arrêtée, les prix doivent être scrupuleusement respectés », a conclu Anex Rodrigue Ngouoni.
Une action de terrain saluée par les riverains qui ont tout de même appelé à ce que ces contrôles ne soient pas sporadiques. « Le fait que les agents de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes viennent dans nos quartiers reculés est une bonne chose. Les populations en sont rassurées. Mais il faudra que ce soit permanent », a souligné un riverain au quartier «Ebacater». Il revient dès lors à l’administration de maintenir cette démarche et aux populations de ne pas hésiter à composer le numéro vert 8085.
