La Coalition pour la nouvelle République (CNR) a tenu sa rentrée politique le 02 mars dernier à Libreville. Occasion pour son président de directoire, Vincent Moulengui Boukosso de donner sa lecture de la Transition en cours et de fustiger ceux qu’il considère comme « les forces réactionnaires et rétrogrades » de la transition.
A l’instar de Guy Nzouba Ndama de Les Démocrates, la Coalition pour la nouvelle République, dont la figure de proue n’est autre que Jean Ping, a bien l’intention de s’ériger en défenseur de la Transition. Un positionnement qui s’inscrit en opposition selon eux à des forces qui gravitent autour du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
La coalition de Jean Ping contre les forces réactionnaires et rétrogrades
La coalition qui s’est formée à la suite de la défaite contestée de Jean Ping à la présidentielle de 2016 entend bien jouer un rôle de premier plan dans le processus de transition en cours. Toute chose qui passe entre autres par un engagement résolu en faveur de cette transition, contre « les forces occultes réactionnaires et rétrogrades qui gravitent autour du Comité pour la transition et la restauration des institutions et qui rêvent de faire ressurgir les méthodes du passé », rapporte le confrère L’Union.
En effet, Vincent Moulengui Boukosso et ses camarades s’inquiètent du « risque de retour en arrière de notre pays et une activité de glissement vers des méthodes décriées par les Gabonais dans le passé ». Dans leur viseur, les amis de Jean Ping épinglent notamment « le manque de transparence dans la gestion des fonds saisis dans de nombreux domiciles des tenants du pouvoir déchu, les violations des droits humains ». Parlant du dialogue national en préparation, la Coalition pour la nouvelle République entend se battre plutôt en faveur d’une « Conférence nationale inclusive et souveraine ».
