Gabon: la Banque mondiale invite l’Etat à promouvoir l’éducation et la formation technique
Le vendredi 9 décembre dernier, le bureau national de la Banque mondiale a présenté deux rapports sur les difficultés et opportunités de relance de l’économie gabonaise. Pour l’institution financière internationale, le renforcement du capital humain par la promotion de l’éducation et de la formation technique et professionnelle dès les premières années du cursus scolaire est une clé de voûte.
Loin des discours plantureux de l’exécutif qui peinent à se concrétiser, le Mémorandum économique et la Note de conjoncture économique du Gabon présentés par la Banque mondiale aux décideurs locaux le vendredi 9 décembre dernier à la salle de conférence de l’Immeuble Gabon Mining Logistics (GML) ont permis de relever les principales difficultés qui obèrent le développement du commerce des matières premières agricoles mais aussi de décliner quelques recommandations.
D’ailleurs, sur les opportunités à saisir pour inverser la courbe, la Banque mondiale a mis en exergue l’éducation et l’emploi. D’ailleurs, Aissatou Diallo, représentante résidente de la Banque mondiale pour le Gabon a indiqué au préambule des échanges que « la transition vers une économie plus verte, moins dépendante des ressources naturelles, exige des réformes ambitieuses pour libérer de nouvelles sources de croissance, créer de l’emploi et réduire la pauvreté et les inégalités ».
Pour l’institution financière internationale, il est impérieux de renforcer le capital humain par « la promotion de l’éducation et de la formation technique et professionnelle dès les premières années du cursus scolaire, et par un alignement du système éducatif sur les opportunités d’emploi réelles ». Toute chose qui aurait comme incidence directe la baisse du taux de chômage ainsi que rattraper le gap entre la formation et l’emploi. Gageons que l’urgence sera désormais cernée par le gouvernement.