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Gabon : Jean-Yves Teale, un collabo en sursis à la présidence ?

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La chute du régime incarné par Ali Bongo Ondimba et le Parti démocratique gabonais (PDG) pourrait sans aucun doute entrainer celle de nombreux hauts cadres de la République. C’est notamment le cas du secrétaire général de la présidence de la République Jean-Yves du fait de son laxisme voire sa complicité dans la gestion du pays et plus particulièrement au sein de la présidence de la République où des proches de l’ancien chef de l’État prenaient des décisions sans aucune légitimité. 

Depuis le sauvetage opéré par les Forces armées gabonaises (FAG) et l’annonce de l’arrestation de plusieurs proches de l’ancien régime, l’opinion se questionne sur le rôle qu’auraient joué d’autres hauts cadres de l’administration dans la gestion chaotique du processus électoral. Au nombre de ceux-ci, l’actuel secrétaire général de la présidence de la République qui aurait eu un rôle primordial dans la situation ambiguë qui a entouré l’organisation des élections. 

Une complicité tacite de Jean-Yves Teale dans la mauvaise gouvernance

Si dans notre article intitulé Gabon : Jessye Ella Ekogha à l’origine de la suspension de France 24, TV5 et RFI, nous évoquions l’implication de l’ancien porte-parole de la Présidence de la République dans le processus, corroborée d’ailleurs par le témoignage du rapporteur représentant l’opposition au CGE pour la Ligue panafricaine et patriotique de défense de la souveraineté (Lippades) Thierry d’Argendieu Kombila faisant état de son intrusion au sein de cet organe pour faire proclamer des faux résultats Jean-Yves Teale n’est pas exempt de ces agissements. 

Selon plusieurs indiscrétions au sein de la présidence de la République, ce dernier se serait illustré par des agissements peu orthodoxes, car ayant contribué au sabordage du processus électoral. D’après la même source, Jean-Yves T’égale aurait soutenu le refus des proches d’Ali Bongo Ondimba de le voir passer à l’émission 1 projet, 1 candidat. « Jessye Ella Ekogha et lui étaient sur la même longueur d’onde concernant la conduite à tenir sur le passage du président », nous a-t-elle confié.

 
Des agissements pour le moins intolérables et qui ne manquent pas de susciter des craintes puisque ce dernier continu d’assurer les fonctions de secrétaire général de la présidence de la République. « Il faut se demander si son maintien n’aura pas un impact sur l’action du CTRI. Il peut notamment parasiter l’action du président de la transition, comme il le faisait dans l’ancien régime », a-t-elle indiqué.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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