Gabon : instauration d’une fiche d’accès aux espaces protégés obligatoires dès janvier 2026
À compter du 1er janvier 2026, l’accès aux parcs nationaux du Gabon s’accompagnera d’une nouvelle exigence administrative : la fiche d’accès à l’aire protégée. Une mesure portée par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), qui entend renforcer la transparence, la traçabilité des activités écotouristiques et l’implication des visiteurs dans la préservation du patrimoine naturel et des communautés locales.
À partir de janvier prochain, visiter un parc national gabonais ne se résumera plus à une simple entrée sur site. L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) introduit officiellement la fiche d’accès à l’aire protégée, un document désormais attaché à la facture délivrée aux visiteurs. Objectif affiché : mieux encadrer les activités écotouristiques, garantir un accès légal aux sites protégés et responsabiliser chaque visiteur quant à son impact environnemental.
Une étape clé pour un écotourisme encadré
Présentée comme une démarche simple et accessible, la fiche d’accès constitue une étape préalable obligatoire avant toute activité écotouristique dans les parcs nationaux sous gestion de l’ANPN. En la remplissant, le visiteur dispose d’informations claires et transparentes sur ses droits, les activités autorisées, ainsi que les règles à respecter au sein des aires protégées.
Cette formalisation vise à limiter les pratiques anarchiques, souvent préjudiciables aux écosystèmes sensibles, tout en renforçant la connaissance des usages écotouristiques effectivement pratiqués dans les parcs.
Transparence, traçabilité et protection des écosystèmes
Au-delà de l’aspect administratif, la mesure s’inscrit dans une logique de gouvernance environnementale renforcée. En centralisant les données liées à la fréquentation et aux activités, l’ANPN entend améliorer la gestion des flux touristiques, prévenir les dégradations et mieux orienter les politiques de conservation.
La fiche d’accès devient ainsi un outil de traçabilité, mais aussi de pédagogie environnementale, en rappelant que l’écotourisme ne peut se concevoir sans respect strict des écosystèmes.
Un levier pour le développement local
L’ANPN souligne également la dimension socio-économique de cette réforme. En accédant légalement aux parcs nationaux, les visiteurs contribuent indirectement au développement des communautés locales, souvent impliquées dans l’accueil, le guidage et les activités connexes. La valorisation encadrée des parcs participe ainsi à une économie locale plus durable, fondée sur la conservation plutôt que l’exploitation anarchique.
Une nouvelle culture de la visite
Avec cette réforme, les autorités entendent insuffler une nouvelle culture de la visite des parcs nationaux : plus responsable, plus consciente et plus respectueuse. À l’heure où le Gabon revendique son statut de leader en matière de protection de la biodiversité, la fiche d’accès apparaît comme un outil supplémentaire pour concilier attractivité touristique, préservation de la nature et retombées locales durables.
Dès le 1er janvier 2026, l’aventure dans les parcs nationaux gabonais commencera donc bien avant le sentier ou la piste : elle débutera par un engagement formel en faveur d’un écotourisme responsable.








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