Gabon : indignation, colère et inquiétude après la découverte du corps du jeune Cameron
Après l’annonce de la découverte du corps sans vie du jeune Pascal Cameron Ngueba Loko, 13 ans, dans un caniveau non loin de son domicile dans le sixième arrondissement de la ville de Libreville, dans la fin de journée du lundi 22 décembre, suscite de vives réactions dans l’opinion publique. Entre indignation, cri de colère et inquiétude grandissante, les populations attendent des réponses concrètes des autorités.
Les acteurs culturels et ceux de la société civile, sont sortis chacun à tour de rôle pour dénoncer cette situation qui attriste profondément les gabonais. Dans une publication sur sa page facebook ce lundi 22 décembre, l’artiste chanteuse Tita Nzebi à appeler à l’interrogation derrière la consternation. « On ne devrait pas envoyer de condoléances face à celà mais nous demander pourquoi? Par qui? Et exiger des réponses claires, obtenir des solutions concrètes. »a martelé Tita Nzebi.
Appel à l’action, appel à des réponses, faut que ça cesse !
Durant quatre jours de recherche infructueuse qui ont été minutieusement suivis par les populations, notamment les internautes, l’heure est à l’action. Une action décrite comme impérative et collective pour mettre fin à ce phénomène, dit crimes rituels, qui endeuille de nombreuses familles chaque jour. « Face à cette nuit, notre réponse ne peut être que collective. Nous réclamons justice pour Cameron et pour tous les enfants du Gabon dont la souffrance demeure trop souvent ignorée. »a déclaré Flavienne Adiahenot sur sa page facebook.
Dans la même veine SOS Prisonniers Gabon, dans son communiqué de presse du 22-12-2025, interpelle le parquet de la République pour faire la lumière sur cette affaire de trop. En effet, il est nécessaire de «Communiquer officiellement sur cette affaire afin d’éclairer l’opinion publique, prendre toutes les mesures nécessaires pour que la vérité éclate, Veiller à ce que les auteurs et commanditaires soient identifiés, arrêtés et sanctionnés avec la plus grande fermeté, conformément à la loi. »
En cette période où plus un jour ne passe sans qu’un nouveau drame mettant un enfant en danger, la frayeur a envahi les populations qui ne savent plus comment protéger leurs enfants. Il serait temps que celà cesse et les autorités judiciaires sont celles qui en ont le pouvoir. La balle est dans leur camp.








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