Gabon: Henri Claude Oyima souhaite «réorganiser, adapter et réinventer la banque en Afrique»
A la tête d’une institution financière qui représente au 31 décembre 2020 pas moins de 3500 milliards de FCFA de total bilan soit un peu plus de 5,3 milliards d’euros, Henri Claude Oyima, PDG du groupe bancaire et financier leader dans la sous-région Afrique centrale, n’en demeure pas moins un stratège à la fois humble et visionnaire. Maniant à souhait management inclusif et projection ambitieuse, le patron du groupe numéro 1 gabonais, n’hésite d’ailleurs pas à rappeler que « BGFIBank n’est pas la banque d’Henri Claude Oyima mais une organisation de plus de 3000 collaborateurs ».
Plus que jamais leader de la sous-région Afrique centrale grâce à une année 2020 entre faste et record « historique », ponctuée par un résultat net de 44 milliards de FCFA dans le sillage des hausses cumulées des dépôts de la clientèle et des capitaux permanents, le groupe BGFIBank a su consolider ses performances dans le sillage de son PDG, Henri Claude Oyima. Il faut dire qu’à l’image de son président qui manie la pluralité avec tact et malice, comme il l’a encore démontré au cours d’une récente interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, le groupe a su s’affirmer auprès d’une clientèle haut de gamme.
En effet, disposant d’actifs estimés à plus de 3500 milliards de FCFA au 31 décembre 2020, soit plus de 5,3 milliards d’euros représentant ainsi près de 700 milliards de FCFA de plus que le total bilan du système bancaire gabonais, le groupe qui « n’est pas la banque d’Henri Claude Oyima mais une organisation de plus de 3000 collaborateurs », comme l’a rappelé son PDG, poursuit donc son expansion. Toute chose qui, malgré quelques revers ces dernières années, tend à renforcer sa position de « leader en perpétuelle recherche d’excellence ».
A l’image donc d’un Henri Claude Oyima qui manie à souhait management inclusif et projection ambitieuse et qui mise sur une « gouvernance exemplaire », une communication bonifiée et l’entrée de nouveaux actionnaires internationaux, le groupe bancaire qui souhaite par ailleurs « réorganiser, adapter et réinventer la banque en Afrique », a donc pleinement su « tirer les leçons » d’une pandémie de covid-19 qui aura bouleversé la quasi totalité des secteurs d’activités en Afrique et dans le monde.
Avec un produit net bancaire consolidé en hausse de 13% à 197 milliards de FCFA pour un résultat net de 44 milliards de FCFA en 2020, BGFIbank qui a opéré un virage stratégique ces dernières années en se tournant notamment vers l’innovation, entend donc assurer sa mutation vers le e-banking à travers son plan d’entreprise dynamique 2025. Un plan qui, dans sa mise en œuvre, devrait notamment permettre « d’assurer le développement du groupe », le tout en « maîtrisant les risques ».