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Gabon : Henri-Claude Oyima décline les grandes lignes de l’exécution de la Loi de Finances 2026

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Le Vice-président du gouvernement par intérim et ministre d’État en charge de l’Économie et des Finances, Henri-Claude Oyima, a dévoilé ce mercredi 03 décembre 2025 les fondements de l’exécution de la Loi de Finances 2026 lors d’une présentation à l’auditorium du ministère de l’Économie. L’adoption de cette loi par le Parlement a été marquée par un montant total arrêté à 6 358,2 milliards de francs CFA.

Lors de son allocution, le ministre d’Etat a souligné que la Loi de Finances 2026 repose sur une approche de « base zéro », ce qui témoigne d’une volonté de rigueur et de transparence dans la gestion des ressources publiques. Il a précisé que cette année est envisagée comme une « étape charnière » pour le Gabon, avec des objectifs clairs de « restaurer, corriger et assumer » les défis économiques du pays.

Plus de rigueur dans l’exécution du budget en 2026

La répartition budgétaire se divise en trois volets principaux : les recettes, les dépenses et les investissements. Les recettes propres de l’État sont estimées à 4 154 milliards de francs CFA, dont 1 544 milliards proviennent des recettes fiscales internes, 1 525 milliards des revenus pétroliers, 703 milliards de la douane, 133 milliards des participations de l’État et 243 milliards d’autres recettes non fiscales.

Henri-Claude Oyima a mis en avant un changement significatif dans la structure des recettes, affirmant que « les recettes fiscales intérieures deviennent désormais les premières contributrices », un renversement par rapport à la prédominance des revenus pétroliers observée dans le passé. Les dépenses de fonctionnement sont fixées à 3 638,2 milliards de francs CFA, avec une ventilation de  957,7 milliards pour la masse salariale, 1 745 milliards pour le remboursement de la dette, 721 milliards pour les transferts et autres charges, ainsi que 412,3 milliards pour les biens et services.

Concernant les investissements, Henri-Claude Oyima a annoncé une allocation de 2 119,2 milliards de francs CFA pour des secteurs prioritaires comme l’énergie et l’eau, les infrastructures, l’agriculture, la santé, l’éducation, le numérique et l’industrialisation locale. « L’investissement doit être un levier de transformation de notre économie », a-t-il déclaré, précisant que « ce choix budgétaire traduit la volonté d’un pays qui ne survit plus mais qui construit ».

Par ailleurs, le vice-président du gouvernement par intérim a insisté sur l’importance de l’exécution de ce budget, soulignant que « ce budget n’a de sens que s’il est exécuté ». Il a appelé à la discipline et à la transparence dans la mise en œuvre des procédures budgétaires pour garantir l’efficacité et la responsabilité dans l’utilisation des fonds publics.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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