Gabon : Henri Claude Oyima assume une coopération stratégique avec les bailleurs de fonds

Le ministre de l’Économie, Henri-Claude Oyima, a réaffirmé, via une déclaration publiée sur son compte LinkedIn, que les réformes engagées sous la Vᵉ République nécessitent un accompagnement des partenaires financiers internationaux. Un choix assumé, qui vise à consolider les bases d’une croissance durable et inclusive.
Des réformes pour assainir et transformer l’économie. Sous l’impulsion du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, le gouvernement a engagé une série de réformes ambitieuses : optimisation des recettes, rationalisation des dépenses et investissements productifs. Autant de leviers destinés à rompre avec les pratiques du passé et à inscrire le Gabon dans une dynamique de croissance à deux chiffres.
Henri-Claude Oyima a précisé que ses récents échanges avec Aliona Cebotari, chef de mission du FMI pour le Gabon, et Alain Gaugris, représentant résident du FMI, ont permis de présenter cette nouvelle trajectoire. L’objectif : « fixer les bases d’une dynamique de réformes économiques » avant l’ouverture de discussions approfondies avec l’ensemble des bailleurs de fonds.
Vers une coopération équilibrée
Le ministre a insisté sur la volonté de bâtir une relation « équilibrée et adaptée » avec les partenaires internationaux tels que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD). « Il s’agit de garantir un développement durable et une justice sociale », a-t-il martelé, rappelant que la vision présidentielle reste la boussole de cette coopération.
Au-delà du soutien financier, l’enjeu est de restaurer la confiance, d’améliorer le climat des affaires et de renforcer la capacité du pays à financer son propre développement. Une ambition qui place la coopération internationale non pas comme une dépendance, mais comme un levier stratégique au service de la souveraineté économique du Gabon.
GMT TV