Gabon: Guy Patrick Obiang Ndong s’insurge contre la vente illicite de médicaments dans certaines pharmacies
Le ministre de la Santé, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, a eu une séance de travail, le mercredi 27 janvier 2022, avec l’ensemble des responsables des Ordres nationaux des médecins, des pharmaciens et des sages-femmes du Gabon. Objectif, faire le point et fixer les bases d’un cadre de travail performant avec les différentes corporations.
Les relations entre les acteurs de santé, les experts et les industriels sont non seulement légitimes mais également nécessaires. Mercredi dernier, le ministre de la Santé a rencontré les responsables des différents Ordres nationaux des médecins, des pharmacies et des sages-femmes. Selon le membre du gouvernement, il était question de « fixer un nouveau cadre de travail basé sur la franchise et le respect du cadre règlementaire ».
Sur ce point, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, a tenu à rappeler aux différents responsables que, les Ordres sont placés sous la tutelle du ministère de la Santé. Il leur a par ailleurs rappelé la nécessité de travailler en synergie avec le gouvernement pour une amélioration significative du système de santé. « Le ministère doit être régulièrement tenu informé de vos activités. La force de notre système de santé repose sur la qualité de ses ressources humaines et vous en êtes des organes de régulation. Vous êtes le 1er conseiller du gouvernement de vos corporations respectives », a-t-il indiqué.
La vente illicite du médicament a également constitué l’objet des échanges lors de cette séance de travail. Selon un communiqué émanant du ministère de la Santé, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a fustigé « le manque véritable d’implication de l’Ordre des pharmaciens dans la lutte contre les faux médicaments et le phénomène de pharmacies et dépôts pharmaceutiques qui exercent en toute illégalité ».
Pour rappel, on se souvient que lors d’un échange avec la presse le 27 novembre dernier, le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) condamnait déjà la vente illicite du médicament et appelait les autorités compétentes au respect des textes en vigueur encadrant l’organisation des activités pharmaceutiques au Gabon. « Au Gabon tous les textes sont là, ce qui manque c’est l’application. Pour que le patient reste au centre de nos préoccupations, pour qu’il soit bien soigné, il faut qu’on respecte les règles en vigueur », plaidait le Sypharga.
Le ministre de la Santé a appelé les Ordres à pleinement jouer leur rôle dans leurs corporations respectives. De leur côté, les différents responsables ont assuré le membre du gouvernement de ne ménager aucun effort pour davantage jouer leur rôle de régulateur au sein de leurs différentes corporations tout en faisant respecter la déontologie auprès de leurs pairs.