Gabon: Guy Patrick Obiang aux abonnés absents dans la gestion des personnes vivant avec un handicap
Le mercredi 30 avril dernier, les personnes vivant avec un handicap ont tenu à interpeller le gouvernement de Rose Christiane Ossouka Raponda devant l’opinion sur le calvaire qu’elles traversent en raison de l’état de délabrement de leur centre social sis à Akébé Plaine dans le 4ème arrondissement de Libreville. En effet, ces derniers ont appelé les autorités à s’intéresser à leur structure d’accueil qui risque de s’écrouler en raison de la vétusté des bâtiments.
Délaissées, et abusées depuis plusieurs mois, les personnes vivant avec un handicap ont décidé de monter au créneau. Ainsi, à l’occasion de la journée nationale des personnes handicapées célébrée le 30 mars, ces dernières ont tenu à exprimer leur mécontentement. Lesquelles n’ont pas manqué de rappeler aux autorités les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien dans leurs structures d’accueil, en l’occurrence le centre social d’Akébé Plaine, dans le 4ème arrondissement de Libreville.
Occasion pour le président de la Fédération nationale des associations des personnes handicapées du Gabon (FNAPHG) de tirer la sonnette d’alarme sur l’état de vétusté avancé de leur bâtiment. « C’est l’occasion ce jour d’attirer votre attention sur une catastrophe naturelle qui pourrait arriver dans les prochains jours, c’est celui du centre social d’Akébé plaine où une vingtaine de familles sont en risque de catastrophe naturelle. Nous ne souhaitons pas qu’il y ait éboulement du bâtiment », a-t-il déclaré à nos confrères de Gabon Review.
L’interpellation de ces compatriotes ne devrait pas laisser insensibles les membres du gouvernement en tête desquels Rose Christiane Ossouka Raponda dont le rôle confié par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est de matérialiser sa politique de l’égalité des chances mais aussi le ministre des Affaires sociales, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong. Ainsi, ils s’en remettent désormais aux plus hautes autorités pour qu’une solution soit trouvée à cette problématique qui les expose à un danger permanent. Pour l’heure, ces pères et mères de famille ne savent plus à quel saint se vouer.