Gabon-Guinée équatoriale : Oligui Nguema pour le respect de l’arrêt de la CIJ et du bon voisinage

Au lendemain de l’arrêt rendu par la Cour internationale de Justice (CIJ) le 19 mai 2025, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu ce 8 septembre la Commission nationale chargée du suivi de cette décision historique. Objectif : garantir une mise en œuvre apaisée et conforme au droit international, tout en consolidant les relations fraternelles entre le Gabon et la Guinée équatoriale.
Une commission pour suivre l’arrêt de la CIJ. Conduite par Dieudonné Aba’a Owono, la Commission nationale est venue présenter au Chef de l’État le rapport de sa première session de travail avec ses homologues équato-guinéens. Ces concertations ont permis d’enregistrer des avancées significatives sur les modalités d’exécution de la décision de la CIJ, notamment la délimitation des frontières terrestres et la mise en place d’un cadre de coopération sur la frontière maritime.
Toutefois, certains points sensibles demeurent, au premier rang desquels la question de la souveraineté sur l’île Mbanié. Un dossier symbolique qui concentre l’attention des deux parties et cristallise les attentes des opinions publiques des deux pays.
Respect du droit international et bon voisinage
Face à ces enjeux, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a réaffirmé son attachement « au respect scrupuleux du droit international » et sa volonté de préserver « les relations fraternelles et de bon voisinage » avec la Guinée équatoriale. Une position qui inscrit le Gabon dans une logique de stabilité régionale et de règlement pacifique des différends, au moment où l’Afrique centrale cherche à renforcer son intégration.
Un dossier à forte portée géopolitique
L’arrêt de la CIJ et son application constituent une étape historique dans les relations entre Libreville et Malabo. Au-delà des frontières terrestres et maritimes, il s’agit d’un test grandeur nature de la capacité des deux États à dépasser des décennies de tensions pour bâtir une coopération durable.
En misant sur le dialogue, la transparence et la concertation, le Gabon affiche sa volonté de faire de ce dossier un exemple de règlement pacifique des différends, gage de crédibilité internationale et de consolidation de la Cinquième République.
GMT TV