Gabon: GSEZ Airport pour une sécurité aérienne optimale
Dans l’optique de « contribuer efficacement aux efforts généraux de l’aéroport de Libreville dans le maintien du niveau de sécurité optimal pour réduire le taux d’accidents », Igor Simard, directeur général de Gsez Airport, a réuni ce 14 octobre ses collaborateurs pour une célébration sous le signe des « Dommages causés par un corps étranger ». A l’origine du pourcentage élevé d’incidents et accidents du secteur au niveau mondial, ces corps étrangers ou Foreign Object Debris, préoccupent l’opérateur qui vise une sécurité aérienne optimale.
Engagé dans un processus d’optimisation de l’existant comme en témoigne l’amélioration de l’infrastructure aéroportuaire, qui a d’ailleurs permis la certification de l’Aéroport international Léon Mba comme étant le plus sûr d’Afrique centrale, Gsez Airport entend peaufiner sa stratégie. Ainsi, en marge de la journée de la sécurité aérienne qu’il a célébrée ce jeudi, l’opérateur a mis les petits plats dans les grands pour évoquer la sécurité aérienne, l’un des principaux aspects liés à son activité.
En effet, sous le thème « Dommages causés par un corps étranger/débris (Foreign Object Debris, FOD) », cette journée a permis aux dirigeants du gestionnaire de l’aéroport de Libreville, en tête desquels Igor Simard, son directeur général, de réaffirmer leur volonté de « contribuer de manière optimale aux efforts généraux de l’aéroport dans le maintien du niveau de sécurité optimal pour réduire le taux d’accidents ». Un taux qui reste très élevé, principalement du fait de ces corps étrangers souvent négligés.
C’est donc conscient de ces risques de plus en plus nombreux, que Gsez Airport, a souhaité d’une part « adopter une approche inclusive impliquant toutes les parties prenantes internes et externes dont les activités ont un impact direct ou indirect sur la sécurité », et d’autre part « promouvoir et améliorer la culture de sécurité en se partageant les expériences et connaissances » comme l’a souligné son premier responsable. Une occasion pour chaque acteur de se fixer des objectifs internes pour le maintien d’un niveau de sécurité optimal.
Rappelant par ailleurs, « que la sécurité aérienne ne s’improvise pas, elle s’apprend, elle s’applique et implique des personnes », Igor Simard s’est donc voulu pragmatique, indiquant notamment que « tous les acteurs de la chaîne du transport aérien doivent s’impliquer de manière à réduire le nombre d’incidents et accidents ». Toute chose qui devrait à la longue, concourir à faire de l’aéroport international de Libreville, l’un des plus accueillants pour les touristes et hommes d’affaires internationaux. Souhait des autorités.