Gabon: Gabonreview et GMT traînent en justice Olivier Konaté et son «Bazooka»
Maître Anges Kévin Nzigou, avocat au Barreau du Gabon a annoncé, avoir engagé, pour le compte de Gabonreview et Gabon Media Time (GMT), des procédures administrative et pénale contre le journal papier Bazooka. Il est reproché à cet hebdomadaire dont le rédacteur en chef est Olivier Konaté Nkombe d’avoir porté « atteinte à la notoriété et à la réputation » mais également diffamé lesdits médias et leurs responsables en attribuant des propos à charge à Ike Oswald Ngouoni Aïla. Des actes répréhensibles à la lecture des articles 284 et suivants du Code pénal en vigueur.
Les procès des « BLA Boys » devant la Cour criminelle spéciale de Libreville ont fait couler beaucoup d’encre et de salive. Si certains médias se sont évertués à retranscrire la réalité des faits comme c’est le cas pour Gabon Media Time et GabonReview, d’autres dont les sièges sociaux, les journalistes et les responsables ne peuvent brandir ni carte de presse ni agrément technique du ministère de la Communication en ont profité pour mettre en lumière leur appétit injustifié pour le sensationnel en usant de tournures fantasmagoriques pour jeter l’anathème sur des organes de presse connus et reconnus qui, semblent-ils, gênent au plus haut point la diffusion des sévices et tortures dont sont victimes Christian Patrichi Tanasa Mbadinga et consorts.
Au nombre de ce que l’expression consacrée identifie « sulfureux journaliste » encore appelé « journaleux », comme traduit le terme popularisé par Jean Victor Mouang Mbading, figure désormais « le supposé journal satirique indépendant Bazooka ». Étrangement, très actif en marge du verdict prononcé à l’encontre de Ike Oswald Ngouoni Aïla, l’hebdomadaire dont le rédacteur en chef est Olivier Konaté Nkombe, recalé par la commission d’attribution de la carte de presse faute de diplôme, selon certaines indiscrétions, a décidé, via sa parution du vendredi 29 juillet 2022, de verser dans la diffamation et l’injure publique en portant atteinte à la notoriété et à la réputation de Gabonreview et GMT, deux entreprises qui emploient plusieurs jeunes Gabonais.
Si à la couverture, Olivier Konaté Nkombe a décidé de traiter odieusement des journalistes encartés et dont les médias ont tous un siège social de « mercenaires de la plume », le journal Bazooka s’est permis de caricaturer les Directeurs de publication de 5 médias les plus importants du Gabon dont Gabonreview et Gabon Media Time tenant de grosses liasses de billets de banque. Pis, à la page 8 de ce amas de mensonges, étant donné que ni Ike Oswald Ngouoni Aïla encore moins ses avocats ne reconnaissent avoir mis à l’index lesdits médias, il est écrit « bande de profito-situationnistes ». Des propos dévalorisants pour ces entreprises réputées objectives et professionnelles.
Ainsi donc, Me Anges Kévin Nzigou saisi par Gabonreview et Gabon Media Time a pris le taureau par les cornes et a décidé d’introduire des procédures administrative et pénale. Devant la Haute autorité de la communication (HAC), l’avocat au Barreau du Gabon a émis une « requête aux fins de dénonciations d’acte d’atteinte à la notoriété ou réputation » avec pour possible sanction la suspension provisoire d’une durée de 30 jours au plus et le retrait provisoire de paraître de 3 mois au plus.
Par ailleurs, Me Anges Kévin Nzigou a annoncé avoir saisi le doyen des juges d’instruction du Tribunal judiciaire de Libreville par le biais d’une « plainte avec constitution de partie civile contre le journal Bazooka en présence de son rédacteur en chef Olivier Konaté Nkombe ». Agissant pour le compte de Gabonreview et Gabon Media Time, l’avocat au Barreau du Gabon, a déposé plainte pour « diffamation ». À la page 8 dudit journal, on peut lire « on les payait avec l’argent de l’État pour mieux noircir Ali Bongo Ondimba et ses proches ».
Ces propos faussement rapportés ont tous été rejetés par l’intéressé Ike Oswald Ngouoni Aïla. D’ailleurs, à la barre ce jour, aucun journaliste vivant n’a en souvenir une telle déclaration accablante envers ces deux médias en ligne réputés pour leurs lignes éditoriales équilibrées et le professionnalisme qu’elles emportent. Rappelant que « cette intention manifeste de porter atteinte à l’honneur et à la considération de Gabonreview et Gabon Media Time est constitutive de diffamation », Me Anges Kévin Nzigou précise que les articles 284 et suivants impliquent que la justice fasse des investigations et donne une issue favorable à la requête de ces clients qui tiennent à rétablir vérité et réparation.