A La UneDerniers articlesECONOMIE

Gabon: Franck Nguema en quête de 2,5 milliards pour la réhabilitation du stade de l’Amitié

Lire cet article

Bien décidé à entamer le processus de réhabilitation du stade de l’Amitié Sino-Gabonaise, le ministre des Sports Franck Nguema s’est mis en quête des 2,5 milliards de FCFA de financement nécessaires à la concrétisation de ce projet. Ainsi, lors des conférences budgétaires qui se sont tenues du 5 au 13 août 2021, ce dernier a exprimé à son collègue du budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, la nécessité de finaliser la réhabilitation de cet édifice au cœur des CAN 2012 et 2017.

Présent lors des conférences budgétaires qui se sont tenues du 5 au 13 août dernier, le ministre des Sports Franck Nguema a longuement plaidé pour la réhabilitation des stades de football, notamment celui d’Angondjé. Il faut dire que de symbole de l’Amitié Sino-Gabonaise à symbole de l’échec en matière d’entretien des infrastructures sportives, celui-ci fait aujourd’hui peine à voir, en dépit du fait que « l’aire de jeu soit à nouveau en condition d’exploitation ».

En effet, transformée en hôpital de fortune servant à la réalisation de tests de dépistage du covid-19, cette enceinte réalisée dès 2010 par le chinois Shanghai Construction Group pour un coût d’une trentaine de milliards de FCFA, n’est malheureusement plus que l’ombre d’elle-même. Une situation catastrophique, alors même qu’elle avait abrité les finales des Coupes d’Afrique des nations (CAN) 2012 et 2017, soit il y a à peine 4 ans. 

C’est donc du fait de tous ces manquements, que le membre du gouvernement en a fait son principal cheval de bataille. Estimant le coût de réhabilitation de cette enceinte à un peu plus de 2,5 milliards de FCFA, ce dernier a donc plaidé auprès de son collègue du budget pour que cette enveloppe soit mise à sa disposition d’ici 2022. Toute chose qui devrait néanmoins s’avérer complexe au regard de la situation macroéconomique.

Avec également en ligne de mire, la modernisation des championnats nationaux, la préparation des prochaines Olympiades, mais également la remise en orbite des championnats scolaires et universitaires toutes disciplines confondues, la mise à disposition d’une telle somme pour la seule réhabilitation d’une infrastructure paraît complexe. D’autant plus que les stades d’Engong (Oyem) et Port-Gentil, mais aussi le Palais des Sports, nécessitent eux aussi des travaux similaires.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page