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Gabon: état de délabrement avancé des transports en commun

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Au Gabon et plus particulièrement à Libreville, le spectacle visible dans les transports en commun communément pourtant fonctionnels mais tout de même vétustes et insalubres est devenu légion voire récurrent. Que ce soit des taxis ou des « clandos » le constat est le même, de nombreux transporteurs semblent négliger leur moyen de locomotion, faisant ainsi courir aux populations des dangers.

C’est le triste constat fait par plusieurs usagers qui empruntent ces types de transports en commun communément appelés « clandos ». Alors que les visites techniques sont nécessaires surtout pour les opérateurs économiques de ce secteur, les « clandomen » semblent fouler aux pieds cette mesure initiée par les autorités gouvernementales. Une décision imprudente qui dans bien des cas est à l’origine de nombreux accidents. 

Pour leur part, les riverains semblent peu s’en soucier et estiment n’avoir pas de choix. « Les véhicules sont dans des états délabrés mais c’est souvent ces voitures qui acceptent de faire certaines zones. Lorsqu’on veut rentrer chez soi on n’a pas d’autre choix que de monter. Parce que non seulement la société de transport en commun du Gabon n’existe que de nom mais en plus certains chauffeurs vous diront d’acheter votre propre voiture si vous ne voulez pas monter. On fait donc avec les moyens mis à notre disposition » a déclaré un compatriote.

À l’heure où les autorités publiques en charge de la sécurité routière indiquent que bon nombre d’accidents seraient dus à l’état vétuste de certains véhicules, il est regrettable qu’aucune sanction n’ait été prise. Le gouvernement gagnerait à remédier à la situation dans les plus brefs délais et ce, dans l’intérêt des populations. Doit-on rappeler qu’Ali Bongo Ondimba avait déclaré qu’il ne serait « heureux que lorsque les Gabonais le seront »? Il semble pour l’heure que ce ne soit toujours pas le cas.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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