Gabon: départ bientôt acté pour la major italienne ENI?
En bisbille avec les partenaires sociaux, la société italienne privée d’hydrocarbures ENI, serait en train de négocier son départ du pays. C’est ce que révèle un article du quotidien d’informations Africa Intelligence daté du 8 octobre dernier, évoquant notamment « des derniers détails des négociations avec un mystérieux partenaire » qui devraient s’achever courant novembre.
S’achemine-t-on vers un nouveau départ d’une major du secteur des hydrocarbures? C’est ce qu’il semblerait à l’analyse des récentes données fournies par le journal spécialisé Africa Intelligence. Dans une publication datée du 8 octobre dernier, le quotidien d’informations qui se donne pour mission de décrypter l’actualité des pouvoirs économiques du continent, a fait savoir que la major italienne ENI pourrait prochainement céder ses actifs.
En effet, en bisbille avec les partenaires sociaux depuis de longues semaines, la société présente sur les blocs D3/D4 sur lesquels elle a effectué la découverte gazière de Nyonié en 2014, serait en pourparlers avec « un mystérieux partenaire (…) pour la cession d’une partie des actions de sa filiale gabonaise ou un départ pur et simple du pays ». Deux options qui conduisent au final à la même réalité, avec en toile de fond l’expiration en 2022 des deux permis d’exploitation.
Peu surprenante finalement, si l’on considère le fait qu’Enrico Tavolini, directeur général de la filiale gabonaise depuis 2020, est depuis, basé en Italie, ce départ quasiment acté confirme donc les craintes de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep). L’organisation syndicale qui luttait dès 2019, pour une issue favorable à l’endroit des 15 salariés qui travaillent à plein temps pour la major italienne.