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Gabon: le coût des élections générales estimé à 95 milliards selon le ministère du Budget

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A combien s’élèvera le coût des prochaines échéances électorales prévues cette année? C’est la question qui fait débat au sein de l’opinion à la suite de la requête introduite par  la plateforme de la société civile « Copil Citoyen ». C’est dans l’optique de répondre à cette question que le ministre du Budget et des Comptes publics, Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi a été auditionné le jeudi 13 janvier dernier à la suite d’une saisine de la plateforme de la société civile «Copil Citoyen». 

En effet, dans sa saisine, l’organisation de la société civile relève de nombreuses anomalies non seulement dans la loi de finances 2023 mais surtout dans certains aspects de ladite loi. Au nombre de ceux-ci, le budget alloué aux prochaines élections générales qui selon le Copil citoyen se situerait à 100,63 milliards de FCFA. 

« comparativement aux budgets cumulés des mêmes élections respectivement de 10,173 milliards pour les élections 2005,2006 et 2008, montant de 39,172 milliards pour les élections 2016 et 2018 et aujourd’hui 100,63 milliards pour les mêmes élections en 2023, c’est inacceptable », avait fustigé Geoffroy Foumboula Libeka Makosso. Une position balayée d’un revers de la main par le ministère du Budget qui pointe du doigt une méconnaissance des « possibilités offertes par la loi organique qui encadre la gestion des finances publiques ». 

En effet, lors de son audition devant les juges constitutionnelles Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi a indiqué que ledit budget serait de 95 milliards de FCFA car intégrant également, les dépenses liées au recensement général de la population et aux contentieux post électoraux. Pour le membre du gouvernement, comparativement à l’organisation de la  présidentielle de 2016 et des législatives et des locales de 2018, l’écart est de 4 milliards de FCFA. Cette différence est programmée par souci, selon le membre du gouvernement, des prévisions budgétaires pour parer à toute éventualité en cas d’impondérables.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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