Gabon : comment le 7ème art tente de briller malgré une absence totale de soutien
Dans un contexte où le soutien des autorités gabonaises au 7ème art est absent, les cinéastes gabonais font preuve de créativité et de détermination pour faire briller le cinéma non seulement au Gabon mais aussi à l’internationale. En effet, plusieurs initiatives en vue de promouvoir et développer leur industrie sont à mettre à leur crédit.
En vue de mettre la lumière sur leur art et de développer celui-ci , les cinéastes gabonais ont recours à des financements indépendants. Il s’agit très souvent des partenariats noués avec des organisations internationales afin de réaliser leurs films. Les différentes démarches de ces acteurs culturels nécessitent un travail acharné. L’objectif visé étant de trouver des ressources financières et techniques pour mettre en scène effective leur génie créatif.
Tiré le Diable par la queue
Si le manque de financement est un problème majeur, il n’en demeure pas moins que l’absence de festivals locaux pour mettre en valeur les œuvres des cinéastes gabonais est un grand frein à leur essor. Car il faut dire que ces plateformes offrent aux réalisateurs une visibilité nationale et internationale. Mais est également un booster et encourage les échanges et les collaborations entre les professionnels du cinéma.
Il convient de soutenir ces agents du 7ème art qui s’efforcent de sensibiliser le public gabonais à l’importance du cinéma en tant qu’outil de narration et de préservation de l’identité culturelle. A travers des salles de cinéma, des projections en plein air, la diffusion des productions gabonaises sur les chaînes locales, des ateliers de formation et des discussions sur le cinéma. Mais surtout une école répondant aux normes internationales. Le tout pour susciter l’intérêt des populations pour les films gabonais qui s’adonnent souvent à des critiques oubliant les conditions de travail des cinéastes.
Un secteur dynamique
Malgré les obstacles les réalisateurs tels que Melchy Obiang, Jérémie Tchoua, Fernand Lepoko, Ibris Nziengui, Vincent Mbindzou, Patrick Boueme, Matamba Kombila, Pauline Mvele, Samantha Biffot, Nadine Otsobogo pour ne citer que ceux-la se battent pour porter haut les couleurs du Gabon hors de nos frontières. Ils continuent de redonner ses lettres de noblesse au cinéma gabonais. Des actions qui soulignent l’engagement et la passion de ces derniers. Espérons que les nouvelles autorités changent la donne en reconnaissant l’importance de soutenir cette industrie dynamique qui contribuerait assurément à l’économie du pays à travers le tourisme et le commerce.