Gabon: Colas menace de plier bagage après des accusations de surfacturation
L’information a été rendue publique par le site d’actualité Directinfosgabon ce mardi 22 novembre dernier. En effet, s’appuyant sur une source « bien informée », notre confrère révèle que la société française de bâtiments et travaux publics (BTP) Colas envisagerait sérieusement de claquer la porte après des désaccords avec des responsables de la Présidence de la République qui auraient pris l’habitude de lui mettre les bâtons dans les roues.
300, c’est le nombre de personnes employées par l’entreprise de BTP Colas, qui pourraient sous peu tirer le diable par la queue. Selon Directinfosgabon, leur employeur songerait à mettre la clé sous le paillasson et à rallier la France. Une décision qui occasionnerait d’emblée un chômage immédiat pour ces pères et mères de famille qui n’ont aucune autre issue proposée par l’État gabonais embarqué dans des mesures d’austérité marquées par le gel de recrutements à la Fonction publique.
Estimant leur source « bien informée », notre confrère s’est autorisé à rendre publics quelques passages des révélations qui leur auraient été faites. « Les récentes allégations mensongères sur les travaux de la route PK5-PK12 seraient un coup de trop dont l’entreprise serait victime », aurait indiqué la même source. Laquelle aurait pointé du doigt « les agissements de certains responsables à la Présidence de la République ».
Il semblerait que l’origine de cette tension entre l’entreprise française de BTP et l’État gabonais prendrait racine dans des coups bas portés par certains responsables au sommet de l’État. « Tout est en réalité parti d’une série de résiliations pourtant obtenues à la suite des appels d’offres », relaie Directinfosgabon. Il s’agirait entre autres des marchés de construction de l’échangeur de Nzeng-Ayong qui leur était promis avant d’être confié à une autre entité privée.