Gabon-Chine : la CAAIE prête à assurer un transfert de compétences et de technologies agricoles

Le mardi 16 décembre dernier le ministre de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, Mark-Alexandre Doumba, assurant l’intérim du ministre de l’Agriculture a reçu en audience une délégation de l’Association chinoise des échanges agricoles internationaux (CAAIE), conduite par son président Zhenato Wu, accompagné de l’ambassadeur de Chine au Gabon, Ping Zhou. Au menu de cette rencontre la volonté affichée par cette organisation d’accompagner le Gabon dans sa politique de développement agricole. 

Lors de cette audience, le ministre par intérim a mis en avant les objectifs du gouvernement, soulignant la nécessité de « produire localement ce que consomment les Gabonais ». Il a dépeint le Gabon comme une « mine en matière d’investissement », une invitation claire aux partenaires étrangers pour qu’ils s’impliquent dans le développement du secteur agricole national.

En contrepartie, Zhenato Wu a exprimé la détermination de la CAAIE à accompagner le Gabon dans cette démarche, notamment en matière de transition vers une agriculture autonome. Il a précisé que l’association est prête à offrir son expertise à travers le transfert de compétences et de technologies chinoises, avec un accent particulier sur les initiatives visant à interdire l’importation de poulets de chair.

Renforcer la coopération entre le Gabon et la Chine dans le domaine agricole

Cette collaboration espérée marque le début d’une longue relation entre le Gabon et la Chine dans le secteur agricole. La mission prévue pour mars 2026, qui rassemblera des responsables d’entreprises agricoles chinoises au Gabon, préfigure des échanges prometteurs. Les deux parties semblent donc engagées dans une démarche constructive pour renforcer le potentiel agricole du Gabon, en favorisant des investissements durables et en mettant en œuvre des pratiques agricoles innovantes.

Ainsi, le Gabon s’affirme comme un terrain fertile pour la coopération internationale, dans un contexte où le développement local et l’autonomie alimentaire sont au centre des préoccupations nationales.