Gabon : Camélia Ntoutoume aligne la mission Éducation sur la vision d’Oligui Nguema

Réunis ce jeudi 11 septembre 2025 au Palais Léon Mba, les députés de la Transition ont poursuivi l’examen des projets de loi de règlement des exercices budgétaires 2023 et 2024. Devant la Commission des Finances, du Budget et de la Production, la ministre d’État à l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a défendu l’exécution budgétaire de son département en la replaçant dans la vision du président Brice Clotaire Oligui Nguema.

Trois axes stratégiques pour refonder l’école gabonaise. Selon les chiffres présentés, le budget de la mission « Éducation nationale » est passé de 194,2 milliards de FCFA en 2023 à 228,3 milliards de FCFA en 2024. Mais au-delà des chiffres, la ministre a insisté sur la nécessité de réformer en profondeur le système éducatif. « La mission Éducation nationale s’inscrit dans la vision du président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement », a-t-elle martelé.

Cette vision se décline en trois axes majeurs : la réforme de la gouvernance et du pilotage du système éducatif, l’amélioration de la qualité et de l’accès à l’éducation, et enfin, l’amélioration du cadre de vie scolaire. Une approche globale qui vise à corriger les défaillances persistantes, notamment l’état de délabrement des écoles primaires et la surcharge des effectifs.

L’éducation au cœur de la Cinquième République

Face aux inquiétudes exprimées par certains parlementaires, comme Jean Paulin Ekoua Sima qui a regretté « de nombreux objectifs non atteints », Camélia Ntoutoume Leclercq a réaffirmé la détermination du gouvernement à bâtir une éducation inclusive et équitable. « L’éducation demeure au cœur des priorités nationales », a-t-elle déclaré, en saluant le rôle des parlementaires dans la consolidation du débat républicain.

Au-delà d’un simple exercice comptable, l’examen des lois de règlement a pris une dimension politique. En inscrivant la mission Éducation dans la trajectoire définie par Brice Clotaire Oligui Nguema, la ministre entend faire de l’école l’un des piliers de la 5ᵉ République. Une manière de rappeler que la réussite de la transition passe aussi par la refondation du capital humain, clé d’un développement durable et équitable pour le Gabon.