Gabon: Bounda Balonzi annonce la construction d’un nouveau pont sur l’Abanga
C’est au cours d’une conférence de presse animée le mercredi 16 février à Ebel-Abanga dans la province du Moyen-Ogooué que le ministre des Travaux publics Léon Armel Bounda Balonzi a annoncé la construction d’un nouveau pont sur l’Abanga. Une annonce saluée par les riverains et qui devrait régler le sempiternel souci de la circulation sur l’axe Ebel Abanga-Bifoun.
Le mardi 15 février 2022, en après-midi, le trafic de véhicules a été interrompu sur l’axe routier Bifoun-Ndjolé sur la route Nationale N°2, suite à un accident intervenu sur le pont à une voie d’Abanga. Un porte char de la société GSP (Gabon Service Prestation) transportant un bulldozer a forcé le passage sur le pont, occasionnant la mise en travers du bulldozer qu’il transportait. Une situation pour laquelle, le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi a effectué une descente sur le lieu du drame.
Après avoir été mis au fait de ce qu’il y avait lieu de faire, le ministre des Travaux publics a saisi l’occasion afin d’annoncer la construction prochaine d’un nouveau pont sur la rivière Abanga.
Léon Armel Bounda Balonzi a saisi cette occasion pour annoncer la construction prochaine d’un nouveau pont sur la rivière Abanga qui traverse ce village. « Nous devons d’abord rappeler que ce pont a été construit depuis longtemps. Et c’est un pont à voie unique. Le gouvernement à un projet de construction d’un pont moderne, à double voie ici à Ebel-Abanga. Les études sont en cours et d’ici là, les travaux vont être lancés pour la construction d’un nouveau pont métallique » a déclaré le ministre des Travaux publics.
L’axe Bifoun-Ndjolé est vital pour l’économie gabonaise. Il assure le plus gros trafic des marchandises par voie terrestre. Le linéaire permet de rallier la province du Woleu-Ntem, au nord du pays, zone frontalière avec le Cameroun et la Guinée Equatoriale. Il serait donc souhaitable que les pouvoirs publics procèdent à une vaste réhabilitation de cette voie avant de constater des conséquences plus désastreuses.