Gabon: Aymar Kissengori prend les rênes de la CSTG
C’est au terme d’une cérémonie organisée le mercredi 24 novembre 2021 que Camille Mombo Mouele, syndicaliste emblématique du secteur du travail, a passé le flambeau à la jeune garde. En effet, en application de la décision du second Congrès de Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG), Aymar Kissengori a officiellement pris les rênes de ladite organisation syndicale avec pour objectif de veiller à l’épanouissement des travailleurs.
C’est en présence du Directeur Général adjoint du Travail, représentant la ministre du travail empêchée, de la Conseillère du Président du Conseil économique social et environnemental (CESE) que Camille Mombo Mouele, appelé affectueusement par la corporation des travailleurs « le sage », a procédé à l’installation officielle de son successeur Aymar Kissengori. Plébiscité par ses pairs lors du second Congrès du CSTG déroulé du 3 au 5 juin dernier, le nouveau porte étendard de cette organisation s’est dit conscient de la lourde tâche qui est la sienne.
Promettant de maintenir la dynamique impulsée par son illustre prédécesseur, Aymar Kissengori a décliné les axes clés de son mandat. « Au-delà du pluralisme, l’intérêt du travailleur doit guider nos actions. J’ai pour responsabilité de créer les conditions de fonctionnement et de travail nécessaires à des propositions de développement exemplaires pour la formation mais aussi de faire respecter le cadre législatif et réglementaire international et national », a-t-il indiqué devant quelques-uns de ses pairs présents.
Pour sa part, Camille Mombo Mouele a sagement prodigué des conseils à « son fils ». Une appellation qui traduit l’admiration que porte le baobab du mouvement syndical des travailleurs envers son jeune successeur. L’actuel secrétaire général du Syndicat des mines et de l’industrie du Gabon (Symiga) devra donc cumuler ces fonctions tout en présidant à la destinée de cette plateforme syndicale créée en 2011 et qui se sera hissée comme la vitrine par excellence pour la cause des employés. Et ce, en l’arrimant à la mutation du monde du travail.