Gabon : axe Carrefour Bifoun-Lambaréné, la route de Golgotha !
9 mois après le lancement officiel des travaux sur l’axe routier Carrefour Bifoun-Lambaréné, long de 74,6 km par le président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, les populations constatent avec amertume que rien n’a véritablement changé. Une situation de plus en plus intenable alors que cet axe routier constitue l’un des plus importants du pays.
Si sur l’axe Bifoun–Ndjolé, quelques signes d’activité sont perceptibles, tels que des couches de latérite et des panneaux de signalisation, sur le tronçon Bifoun–Lambaréné, les usagers ne voient aucune avancée significative. Les nids-de-poule se multiplient, transformant ce corridor en un véritable calvaire pour les automobilistes.
« C’est la partie qui nous met vraiment en retard. Un trajet censé durer moins de deux heures s’éternise », déplore un conducteur d’agence locale au site d’actualité Gabon Mail Infos. Le mutisme autour de ce chantier nourrit les inquiétudes des populations riveraines. Ces dernières redoutent que ce silence assourdissant ne rappelle les pratiques opaques du régime déchu, où les projets routiers étaient souvent annoncés mais rarement menés à terme.
Un sentiment partagé par de nombreux citoyens, qui espèrent un changement tangible. « Le nouveau président sait qu’il a la confiance du peuple. Les Gabonais espèrent que les erreurs du passé ne se répéteront plus », confie un voyageur, exprimant une préoccupation partagée par beaucoup.
Bifoun-Lambaréné, un danger pour les automobilistes
Au soir du 30 août, la population avait exprimé une confiance pleine envers les nouvelles autorités. Toutefois, face à l’absence de suivi sur ce projet stratégique, cette confiance commence à s’effriter. Les citoyens attendent désormais des actions concrètes et un contrôle rigoureux des chantiers à travers le pays.
Le tronçon Bifoun–Lambaréné est l’une des voies les plus fréquentées du réseau national. Sa réhabilitation est cruciale pour la fluidité des échanges et le désenclavement des régions. Les usagers réclament que les 74,6 km de route soient enfin travaillés « comme il se doit », afin de mettre un terme à ce calvaire routier qui affecte tant leur quotidien.








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