Gabon : AML Holdings s’engage pour 400 milles tonnes de transformation locale d’alliages de manganèse

Ce 12 septembre 2025, la Commission interministérielle chargée du suivi des projets intégrés de transformation locale des minerais, présidée par le Vice-président du Gouvernement, a rencontré une délégation de la société japonaise AML Holdings LIC (AML), en séjour à Libreville. Cette rencontre visait à consolider la coopération entre l’État gabonais et l’opérateur privé autour d’un projet majeur, la transformation locale de 400 000 tonnes d’alliages de manganèse à compter du 1er janvier 2029.

À travers ce partenariat, le Gabon entend concrétiser sa stratégie de diversification économique, en réduisant sa dépendance au pétrole et en valorisant davantage ses ressources minières, conformément à la décision prise en Conseil de ministre de transformer localement cette ressource stratégique à l’horizon 2029. AML, producteur d’alliages de manganèse en Asie du Sud-Est, a réaffirmé sa volonté d’investir dans la filière gabonaise, notamment par le transfert de technologies et la création d’emplois locaux. Pour l’exécutif, il s’agit d’un projet d’intérêt stratégique, pensé pour soutenir la croissance et renforcer la résilience de l’économie nationale.

Vers une industrie minière à forte valeur ajoutée

La mise en place de la Commission interministérielle, actée lors du Conseil des ministres du 8 septembre dernier, marque une étape décisive dans la gouvernance du secteur minier. Placée sous la coordination technique du ministère des Mines et des Ressources géologiques, cette structure est chargée de veiller au respect des engagements contractuels et d’assurer le suivi rigoureux des projets de transformation locale. Le partenariat avec AML s’inscrit dans cette dynamique, en réponse à la volonté présidentielle de bâtir une économie diversifiée, compétitive et ouverte sur le monde.

Pour les autorités, la transformation locale de 400 000 tonnes de manganèse représente plus qu’un objectif chiffré, c’est le symbole d’une nouvelle ère industrielle où le Gabon ne sera plus seulement un exportateur de matières brutes, mais un acteur reconnu de la chaîne de valeur mondiale. Le ministère des Mines a réaffirmé que d’autres investisseurs internationaux seront sollicités, afin de multiplier les synergies et d’accélérer la montée en puissance d’un secteur minier au service des générations futures.