Gabon : Algest et Rothschild & Cie nommés conseils stratégiques et financiers

Lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 4 juin 2025, sous la présidence du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, le gouvernement gabonais a entériné la désignation des prestigieuses banques d’affaires Algest et Rothschild & Cie comme conseils stratégiques et financiers de la République gabonaise. Une décision qui, selon l’exécutif, répond à l’urgence de structurer la relance économique.

Dans l’optique d’insuffler un coup de boost à l’économie Gabonaise, le gouvernement a décidé de se tourner vers l’expertise privée. Après la nomination du banquier Henri-Claude Oyima c’est au tour de deux prestigieuses banques d’affaires d’accompagner la vision de Brice Clotaire Oligui Nguema. Ces deux institutions financières, reconnues pour leur expertise internationale, auront pour mission de soutenir l’État dans la définition et la mise en œuvre de sa stratégie économique et financière. 

Algest et Rothschild, les choix forts du Gabon !

Aux grands programmes, les grandes manœuvres. C’est ainsi qu’il est judicieux de résumer la décision du gouvernement Gabonais de solliciter l’expertise de ces deux mastodontes du secteur bancaire mondial pour « la mobilisation des ressources nécessaires au financement du Programme national de croissance, les négociations avec les bailleurs internationaux, ainsi que dans la coordination des actions liées à la relance économique ». Autant dire que l’État en fait d’emblée des partenaires clés à sa stratégie économique.

Par ailleurs, le communiqué final a tenu à préciser que « leur mission s’effectuera en lien étroit avec les équipes techniques de l’État, avec un reporting régulier destiné à éclairer la prise de décision gouvernementale ». En s’appuyant sur l’expertise d’Algest et de Rothschild & Cie, le gouvernement entend poser les jalons d’une croissance durable et inclusive. Et ce, tout en renforçant la confiance des investisseurs internationaux. Toutefois, cette manœuvre prometteuse sera scrutée au peigne fin, tant par les citoyens gabonais que par les partenaires internationaux.