Gabon : Alain Mouagouadi plaide pour 20 % du budget national en faveur de l’éducation

Face aux constats récents révélant que près de 80 % du budget de l’Éducation nationale est absorbé par les dépenses de personnel, le candidat aux élections législatives et locales du 27 septembre 2025, Alain Mouagouadi, appelle à un changement de paradigme. Selon lui, le Gabon doit se donner l’ambition d’allouer au moins 20 % de son budget national à l’éducation, conformément aux standards de l’UNESCO.

Un effort déjà conséquent, mais insuffisant. Dans sa déclaration, l’enseignant et conseiller pédagogique salue l’effort consenti par l’État pour garantir la rémunération des personnels et le fonctionnement minimal des établissements scolaires. Mais il estime que cet engagement, bien qu’important, doit désormais s’élargir pour intégrer des investissements stratégiques : infrastructures scolaires modernes, formation continue des enseignants, digitalisation de l’apprentissage, et réforme des curricula pour les adapter aux besoins économiques et sociaux actuels.

Des exemples africains inspirants

Alain Mouagouadi cite plusieurs pays africains comme la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe ou Zanzibar, qui consacrent entre 20 % et 26 % de leur budget à l’éducation. « Le Zimbabwe, par exemple, consacre 26,2 % de son budget à ce secteur, démontrant que cet objectif est réalisable et porteur de résultats durables », rappelle-t-il.

Reprenant une célèbre citation d’Abraham Lincoln – « Si l’école coûte cher, osez l’ignorance » – le candidat prévient que ne pas investir massivement dans l’éducation revient à accepter des coûts sociaux bien plus lourds : chômage, inégalités, pauvreté et stagnation du développement.

Une priorité nationale. Engagé dans la campagne pour le premier siège du département de l’Ogoulou, Alain Mouagouadi affirme vouloir porter cette ambition au Parlement. « L’éducation est la première richesse d’une nation. En faire une priorité stratégique, c’est faire le choix d’un avenir durable et équitable pour le Gabon », conclut-il.