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Gabon: Alain Ditona blanchi de tout détournement de fonds

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S’acheminet-on vers la fin du feuilleton judiciaire impliquant l’ancien directeur général de la Caisse des dépôts et de consignation (CDC) Alain Ditona Moussavou. C’est du moins ce que pense savoir le site d’actualité eqconews.org ce mardi 29 mars 2022. En effet, c’est le 11 février 2022 que le juge d’instruction spécialisé a rendu un non-lieu sur l’affaire opposant l‘ancien dirigeant de l’institution financière et l’Etat gabonais. 

En effet, l’opinion se souvient qu’en janvier 2018, l’ancien directeur général de la Caisse de dépôts et de consignation avait brièvement été placé en garde à vue puis en liberté pour des supposés faits de détournement de fonds public. Il était reproché à ce dernier  d’avoir été au cœur des « prises de participation » supposées de la CDC et  « le rachat des créances d’entreprises publiques dont la CDC est pourtant actionnaire ». 

De manière plus détaillée, il était reproché à Alain Ditona Moussavou d’avoir violé les procédures de passation de marché public et l’acquisition par la CDC, de deux parcelles d’une valeur de 8 milliards de FCFA dans les zones de Nomba Domaine et Plaine Orety à l’effet de construction des logements sociaux.  « En réponse, sur l’acquisition des parcelles, l’accusé, par la voix de son conseil, a présenté la convention dûment signée entre l’Etat et la CDC  », révèle eqconews.

Lors de l’instruction, le principal accusé avait apporté toutes les preuves des différents virements bancaires effectué par les bénéficiaires auprès d’un notaire dans le cadre de l’achat desdites parcelles. Les preuves des différents virements bancaires ainsi que les bénéficiaires ont été présentées.Concernant la supposée violation de la législation en matière de passation de marché public, Alain Ditona Moussavou a réussi à prouver la preuve de l’appel à manifestation d’intérêt public sur les travaux de construction pour les lotissements concernés. Toute chose qui aurait abouti, après quatre ans d’enquête, à la prise par le juge d’instruction d’une ordonnance de non-lieu qui disculpe l’ancien responsable administratif.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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