Gabon: aéroport Léon Mba, obtient le renouvèlement de sa certification aux normes de l’OACI
C’est le samedi 8 mai 2021 qu’a eu lieu la remise du certificat de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) qui récompense les efforts consentis par le Gabon en matière de qualité et de sécurité des infrastructures aéroportuaires. A cet effet, l’aéroport international Léon-Mba de Libreville, devient le premier aéroport d’Afrique centrale certifié par les Nations unies.
Lancé dans le cadre de son Programme universel d’audits de sûreté (USAP) visant entre autres à promouvoir la sûreté de l’aviation à l’échelle mondiale, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) l’audit mené au Gabon entre le 26 avril et le 3 mai a donc abouti sur une victoire pour notre pays. En effet, les autorités en charge des infrastructures se sont attelés à renouveler les équipements mais encore plus à mettre à jour les paramètres sécuritaires et la formation des agents.
Des efforts qui n’ont pas laissé indifférents les experts de l’organe onusien. D’ailleurs, Prosper Zo’o Minto, directeur de l’OACI pour l’Afrique de l’ouest et du centre a appelé vanter le modèle Gabonais duquel devrait s’inspirer les pays voisins.« L’aviation est tellement interconnectée que tout le monde a intérêt à adhérer aux exigences convenues et les mettre en œuvre de manière effective », a-t-il indiqué. Rappelons que le Gabon est à ce jour le premier pays ayant un aéroport certifié dans toute l’Afrique centrale.
Pour les autorités gabonaises en tête desquelles le ministre des transports, Brice Paillat, c’est une opportunité inouïe de vendre le savoir-faire local à l’international. « Nous estimons qu’avec cette certification, nous aurons une attraction encore plus visible de notre pays à travers l’aéroport de Libreville ». Même son de cloche de la part du responsable des performances de l’ADL.« Pour la clientèle et pour les autres partenaires, c’est un label de confiance vis-à-vis de différentes opérations que nous menons au niveau des aéroports », a conclu Serge Rodrigue Agaya.