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Gabon: 348 enseignants sortis de l’ENS clochardisés par le gouvernement Ossouka Raponda

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Ce mercredi 7 juillet 2021, des enseignants de la 25ème promotion de l’Ecole normale supérieure (ENS) ont opéré un sit-in devant le siège de la Primature sis à l’avenue Jean Paul II dans le 2ème arrondissement de LIbreville. La raison de ce rassemblement est le deux poids deux mesures qu’ils dénoncent dans le traitement de leurs dossiers. Sur les 419 enseignants affectés, seuls 71 ont perçu leur pré-salaire et 348 autres sont abandonnés à eux-mêmes par voie de conséquence clochardisés par le gouvernement de la République. 

Diplômés de l’une des écoles supérieures étatiques que compte le pays, 348 jeunes Gabonaises et Gabonais enseignants sont abandonnés à eux-mêmes et contraints de braver l’interdiction de rassemblements publics de plus de 30 personnes pour manifester leur mécontentement à la « globe-trotteur » Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. 419 au total, les enseignants de la 25ème promotion de l’Ecole normale supérieure ont été affectés depuis décembre 2020. Depuis, seuls 71 ont perçu leur pré-salaires les autres qui selon eux « n’ont pas de parents » continuent de broyer le noir malgré leurs interpellations du premier fonctionnaire gabonais. 

« La 25ème promotion de l’Ecole normale supérieure sortie en août 2020 et affectée le 3 décembre de la même année arrêté 0028 MESRSTTENFC/SG/DCRH. Nous revendiquons  nos pré-salaires. En effet, sur un effectif de 419 enseignants affectés seuls 71 ont perçu leur pré-salaire et les 348 restants sont abandonnés à euxmêmes », a confié à Gabon Media Time un des fonctionnaires du ministère de l’Education nationale en attente de pré-salaire depuis plus de 6 mois. 

Fustigeant la différence de traitement dont ils sont victimes, ces personnels de l’éducation ont jugé bon d’introduire devant le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda une demande d’intervention pour obtenir du ministre de l’Education nationale Pr. Patrick Mouguiama Daouda, ainsi que de ceux du Budget Sosthène Ossoungou Dibangoye et la Fonction publique Madeleine Edmée Berre des explications plausibles. « Nous sommes ici pour avoir des réponses. A la solde, les agents nous ont dit que les ordres viennent de la Primature. C’est la raison pour laquelle nous sommes ici », a-t-il poursuivi.

Reçus par un des représentants du Premier ministre, ces  pères et mères de famille n’attendent plus de Rose Christiane Ossouka Raponda que des réponses idoines à la résolution de leur situation de précarité. Elle qui s’est engagée lors de son discours de politique générale à lutter contre la pauvreté. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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