Gabon : 3 casernes de pompiers en 6 mois, le CTRI confirme son engagement pour la sécurité des populations
Répondre aux besoins urgents des populations gabonaises, c’est l’une des missions que s’est assignées le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). C’est dans cette lancée, qu’en l’espace de seulement 6 mois, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a remis les clés de trois casernes de Sapeurs pompiers au sein du Grand Libreville. Lesquelles devraient permettre de réduire considérablement le temps d’intervention des soldats du feu.
Après la caserne des Sapeurs pompiers de la Garde républicaine d’Akanda, le 26 janvier de cette année, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a procédé le 13 mars dernier à l’inauguration des casernes de Nzeng-Ayong et de Bikele. Une démarche qui vient confirmer son engagement en faveur du renforcement de la sécurité de ses compatriotes, grâce à la multiplication de services publics de proximité.
Vers un plan réfléchi de lutte contre les départs de feu à travers le pays
Si les casernes de sapeurs pompiers d’Akanda, de Nzeng-Ayong et de Bikele, devraient permettre de soulager les populations des quartiers situés dans un large rayon au sein du Grand Libreville, elles s’inscrivent dans un vaste plan qui ne concerne pas que la capitale gabonaise et sa périphérie immédiate. En effet, en février dernier déjà, le ministre de l’Agriculture, Jonathan Ignoumba visitait à Tchibanga, dans la Nyanga, le site devant abriter la future caserne des sapeurs pompiers.
Même son de cloche du côté de Lambaréné où, les travaux de la caserne des Sapeurs pompiers de la ville ont été lancés le 31 janvier dernier, et devront être livrés d’ici le mois de juillet de cette année. Il en est de même à Makokou, longtemps oubliée des pouvoirs publics, qui devrait bientôt être dotée d’une caserne de professionnels du feu. Un site a déjà été identifié à cet effet par les autorités locales. Ainsi, à terme, toutes les capitales provinciales devraient être dotées en équipements de lutte contre les catastrophes naturelles et départs de feu. Une vision qui traduit l’option du chef de l’Etat de ne laisser aucun territoire au bord du chemin. Notons que cette démarche de la parole à l’acte, tranche radicalement avec les effets d’annonce auxquels avaient malheureusement été habitués les Gabonais.