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Gabon : 2,06 % des accidents de circulation dus au mauvais état de la route

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En hausse vertigineuse ces dernières années, les accidents de circulation qui se chiffrent désormais à près de 300 cas par an. Selon les données officielles émanant de la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), 2% de ces sinistres sont dus à la mauvaise qualité du réseau routier et de la signalisation.

Si les accidents de circulation sont très souvent expliqués par des facteurs basiques tels que l’excès de vitesse, l’usage du téléphone au volant, l’état mécanique des véhicules et  l’état d’ébriété, d’autres causes méritent d’être explorées. En effet, pour certains observateurs de la vie publique, il est souhaitable de ne pas sous-estimer l’état du réseau routier sur toute l’étendue du territoire.

Il est connu de tous les automobilistes que les routes du réseau gabonais sont peu praticables. Et ce, en dépit des annonces faramineuses autour des investissements consacrés aux voiries urbaines. Pourtant à chaque accident, le piteux état de la voie terrestre ne semble pas constituer une cause immédiate de sinistre.

Une attitude qui serait due à la faible part qu’occupe cette cause dans la fréquence d’accidents de circulation. À ce propos, le Directeur général de la sécurité routière révèle que « les pondérations affectées à trois facteurs se répartissent de la façon suivante : facteur humain 81.36 %, facteur mécanique du véhicule 16.58 % et facteur infrastructure routière : 2.06% ».


Par ailleurs, Alex Minto’o démontre le caractère insidieux de ce facteur dit minime. « Nous constatons que plus de 80% des accidents se déroulent à Libreville qui dispose pourtant d’un réseau routier de meilleure qualité par rapport à l’intérieur du pays ! », a-t-il conclu à ce propos. Pour ce dernier, l’heure n’est pas à l’indexation mais à la prise de conscience des automobilistes face aux dangers de la voie.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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