Gabon: 2 milliards mobilisés par le Japon pour lutter contre les maladies infectieuses
Le mercredi 01 décembre dernier s’est tenue à Libreville la 4ème et dernière réunion du Comité conjoint de coordination du Projet d’établissement d’un système de surveillance en laboratoire des maladies virales représentant un problème de santé publique (Symav). Un projet qui a permis la mobilisation de près de 2 milliards de FCFA par le Japon, via l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) afin d’aider le Gabon à lutter contre les maladies infectieuses.
Lancé en avril 2016 par la signature d’une convention entre le ministère de l’Enseignement supérieur et la Jica, le Symav est réalisé par l’Institut de médecine tropicale de l’Université de Nagasaki (Nekken) et le Centre de recherches médicales de Lambaréné (Cermel). Une initiative qui s’achèvera en février 2022 et qui aura permis d’améliorer les compétences de plus de 50 chercheurs gabonais et de contribuer sans aucun doute à la lutte contre certaines maladies infectieuses à l’instar du Covid-19.
En effet, en début d’année 2021, dans le cadre de cette lutte, grâce à ce projet des formations sur l’analyse du séquençage des variants du SARS-CoV-2 ont été mises en place à destination des chercheurs du Cermel. Toute chose qui démontre qu’en termes d’appui au système de santé le Projet d’établissement d’un système de surveillance en laboratoire des maladies virales représentant un problème de santé publique aura effectivement joué son rôle grâce à un apport de près de 2 milliards de FCFA.
En termes de résultat, le projet a permis entre autres de faire la lumière sur les maladies infectieuses virales aux alentours de la ville de Lambaréné; identifier les informations génétiques et l’origine des virus de la plus grande importance dans la lutte contre la santé publique au Gabon et développer un système de diagnostic rapide des virus représentant un problème de santé publique dans le pays. « Je pense que le niveau de recherche sur les maladies infectieuses au Gabon qui était déjà élevé avant le début de ce projet, a été davantage rehaussé », a estimé l’ambassadeur du Japon au Gabon Shuji Noguchi.