Gabon: 105 pères et mères de famille anciens agents de l’ANGTI clochardisés par Ossouka Raponda
Le mardi 14 décembre dernier, les anciens agents de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) ont tenu à interpeller le gouvernement de Rose Christiane Ossouka Raponda devant l’opinion sur le calvaire qu’ils traversent depuis un peu plus d’un an. En effet, ces derniers tiennent depuis quelques jours un mouvement d’humeur devant le Trésor public afin de fustiger le silence des autorités que la situation de ces compatriotes qui disent être au bord du suicide ne semble pas émouvoir.
Délaissés, et abusés depuis plusieurs mois, les 105 agents de l’ANGTI ont décidé de monter au créneau et de passer à la vitesse supérieure pour la régularisation de leur situation. Un an plus tôt, ils avaient déjà interpellé le ministre en charge des Infrastructures Léon Armel Bounda Balonzi sur la situation qui prévaut au sein de leur organisme. Notamment, l’accumulation de plusieurs mois de salaires impayés mais également leur non-intégration dans l’administration publique après la suppression de leur entité.
Au vu du silence des autorités gouvernementales, les 105 anciens salariés de l’ANGTI tiennent depuis le mardi 14 décembre, un mouvement d’humeur devant les locaux du Trésor public. « « Nous avons accompagné le chef de l’Etat dans la réalisation de ses projets prioritaires et nous ne comprenons pas que nous soyons aujourd’hui traités avec mépris », a déclaré l’un des anciens employés à notre confrère de Gabonactu.
Cette énième interpellation de ces compatriotes ne devrait pas laisser insensibles les membres du gouvernement en tête desquels Rose Christiane Ossouka Raponda dont le rôle confié par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est de matérialiser sa politique de l’égalité des chances. Ainsi, ils s’en remettent désormais aux plus hautes autorités pour qu’une solution définitive soit trouvée à leur revendication qui perdure depuis plusieurs mois. Pour l’heure, ces pères et mères de famille ne savent plus à quel saint se vouer. Un triste sort pour des compatriotes laissés pour compte et qui ont servi pour la matérialisation des politiques publiques.