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Franceville : un faux médecin congolais aux arrêts pour avoir pratiqué un avortement clandestin !

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C’est l’histoire d’un faux médecin qui aurait arraché involontairement la vie à une Gabonaise qui voulait avorter. Sylvain Koyira, un citoyen congolais agé de 42 ans serait le docteur derrière l’avortement qui a conduit à la mort de Oliphie Ntsele Obali à Moanda, dans la province du Haut-Ogooué. Un acte pour lequel il séjourne désormais à la prison de Yéné depuis le 8 août 2025, selon le quotidien L’Union de ce 12 août 2025.

Ce serait sans document légal que Sylvain Koyira, serait rentré sur le territoire gabonais clandestinement. Et pour survivre il se serait inventé docteur. Seulement, son ingénieuse idée de survie se serait retourné contre lui, tant il aurait fini par être à l’origine de la mort de Oliphie Ntsele Obali, une gabonaise de 32 ans qui voulait avorter sa grossesse âgée de 5 mois.

Il aurait dû prêter le serment d’Hypocrate, il aurait peut-être eu la vie sauve…

Selon le recit du quotidien L’Union le faux medecin aurait administré des produits médicamenteux non autorisés à celle-ci. L’objectif étant de sortir le fœtus du ventre. Sans outils adaptés, ni accompagnement, ils auraient procédé à l’intervention qui va révéler des complications.  

Toute chose qui entraînera la mort d’Oliphie Ntsele Obali quelques heures plus tard, peu de temps après avoir été conduite au Centre hospitalier universitaire Amissa Bongo de Franceville. Saisis par le voisinage, la descente des éléments de la Police Judiciaire aurait permis de trouver des seringues usées et des flacons sans étiquettes sur les lieux de l’avortement. Interpellé, le docteur Sylvain Koyira, aurait été placé en garde à vue en attendant de répondre de ses actes devant la justice. 

Il est poursuivi pour exercice illégal de la médecine, homicide involontaire, mise en danger de la vie d’autrui, et séjour irrégulier sur le territoire. Une histoire tragique qui rappelle l’importance de non seulement se restreindre à ce genre de pratique, mais également de resserrer les mesures de contrôles aux frontières. Mais plus encore, c’est un exemple qui interpelle sur la véracité des compétences des médecins pratiquants étrangers à l’arrière pays.

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