Franceville: le fief politique de Lambert Noël Matha en état de décrépitude avancé
Il n’est un secret pour personne que l’entretien des voiries urbaines dans plusieurs villes du pays demeure une véritable épine sous le pied des collectivités locales. C’est le cas dans le 2ème arrondissement de la ville de Franceville où les voiries urbaines ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes. Des nids-de-poule sont légion sur la voie publique au point qu’y circuler en voiture implique une vigilance particulière pour les automobilistes. Une situation d’autant plus incompréhensible surtout que cette zone est le fief politique du ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha.
La question de l’entretien des voiries urbaines des communes du Gabon demeure un véritable nœud gordien pour les municipalités de Franceville qui peinent à résorber cette problématique. C’est le cas de plusieurs artères notamment au quartier Ayassi dans le 2ème arrondissement dont les routes se dégradent sous les yeux impuissants des autorités municipales. Pire, la voie concernée est celle menant à l’édifice abritant les locaux de la mairie dudit arrondissement.
Aucune réelle stratégie n’est déployée pour permettre aux populations du quartier Ayassi de jouir enfin des voies terrestres dignes qui faciliteraient les activités économiques et humaines. Une situation d’ailleurs qui est aux antipodes de la politique prônée par le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha concernant la gestion des voiries urbaines. « La mairie semble éprouver des difficultés financières pour entretenir les routes, le budget de la municipalité est sûrement affecté aux dépenses de fonctionnement vu qu’ils ne font rien. Comment peuvent- ils voir la route devant leur administration dans cet état et ne rien faire? Avec tous les hommes politiques qu’on a, personne ne fait même rien pour ça » a déclaré un habitant du quartier Ayassi.
La situation que traverse le 2ème arrondissement de la commune de Franceville n’est malheureusement pas un cas isolé, plusieurs villes de l’intérieur du pays font face à la dégradation, voire à l’inexistence de voiries urbaines dignes de ce nom, compte tenu des maigres budgets dont disposent ces municipalités mais aussi du fait de la négligence des autorités locales. Un énième problème décrié par les riverains et pour lequel est attendu le ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, Léon Armel Bonda Balonzi mais aussi les personnalités politiques dont les fiefs se trouvent dans ces zones dont l’axe routier est en état de décrépitude avancé.
