Franceville : le bruit excessif et les activités bruyantes interdits après 22 heures
Soucieux de lutter contre les nuisances sonores, le maire de la commune de Franceville, Fernand Paulin Joumas dit Salamba, dans la province du Haut-Ogooué, a annoncé le dimanche 20 décembre 2025 une série de mesures visant à préserver la tranquillité publique. Parmi celles-ci figure l’interdiction formelle des bruits excessifs entre 22 heures et 6 heures du matin. Une exposition prolongée à ces nuisances peut, selon les spécialistes, engendrer du stress et de l’anxiété chez les populations concernées.
La question des nuisances sonores constitue aujourd’hui un véritable problème de santé publique. En effet, les personnes exposées de manière répétée à des bruits intenses peuvent développer divers troubles, notamment le stress et l’anxiété, qui sont des réactions naturelles de l’organisme face à une situation inhabituelle. À long terme, cette exposition peut également conduire au surmenage, comme l’ont alerté plusieurs experts. Face à ce constat et au regard du désagrément causé, le maire de Franceville a tenu à rappeler que les nuisances sonores sont strictement encadrées par la loi et passibles de sanctions.
Stop au bruit : silence exigé dès 22 heures
Dans un communiqué officiel rendu public, Fernand Paulin Joumas dit Salamba a précisé que « les bruits excessifs sont interdits après 22 heures et avant 6 heures du matin. Les fêtes, travaux et manifestations doivent respecter les horaires fixés par les autorités compétentes. Les moteurs, baffles amplifiés et équipements sonores doivent se conformer aux normes de bruit en vigueur», peut-on lire. Par cette décision, l’édile de la ville invite l’ensemble des citoyens à faire preuve de civisme et de responsabilité, afin de préserver la tranquillité collective et le bien-être de tous.
Conscient que certains comportements inciviques peuvent persister, le maire rappelle que tout contrevenant s’exposera à de lourdes sanctions, conformément à la réglementation en vigueur. À cet effet, l’article 453 du Code pénal gabonais prévoit une peine pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et une amende maximale de deux millions de francs CFA en cas de nuisances sonores. Reste désormais à espérer que les populations se conformeront aux exigences du président du Conseil municipal.








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