Franceville : il écope de 60 ans de prison pour viol, incendie volontaire et tentative d’homicide !

Il y retourne à 55 ans et n’en sortira pas avant ses 115 ans! C’est le sort que la Cour criminelle de Franceville a prononcé à l’endroit de Jean-Paul Zouga, pour viol sur une mineure de moins de 15 ans, incendie volontaire et tentative d’homicide volontaire. Il a été condamné à 30 ans de prison sans circonstances atténuantes. Ce dernier, récidiviste, ajoute ainsi 30 ans à sa première peine datée de 2022, ce qui lui fait 60 ans derrière les verrous selon L’Union du 06 août 2025.

Jean-Paul Zouga est un récidiviste qui semble se plaire en prison. Après un premier tour derrière les geôles en 2015 pour vols aggravés, il a été sauvé par la grâce présidentielle en 2018. Seulement, au lieu de se ranger et mener une vie tranquille, il a choisi de remettre sa veste de délinquant. En 2022 déjà, il aurait été condamné à 30 ans de réclusion, assortie d’une amende de 30 millions FCFA pour le viol de sa nièce âgée de 9 ans au moment des faits. 

Mais à beau chasser le naturel, il revient très vite au galop…

Bien avant l’acte de viol, en 2018, tout juste 3 ans après avoir bénéficié de la grâce présidentielle, il reprend ses activités barbares. En effet, prise de compassion pour ce dernier et sa famille, Véronique Lebissa, une femme âgée et aisée lui offrit un toit en ignorant tout de celui à qui elle ouvrait la porte. Ce dernier, battait sa femme, ce que la bienfaitrice n’a supporté et aurait invité la compagne à ne plus se laisser faire. Toute chose que Jean-Paul Zouga n’aurait jamais digéré.

Dans une rage folle, il aurait décidé dans la soirée du 21 février 2018 de finir avec Véronique Lebissa. Il aurait acheté du pétrole et attendu que sa proie soit dans les bras de morphée pour passer à l’acte. Il aurait, à l’aide de câble, bloqué la grille de sécurité avant de mettre le feu au domicile. Véronique Lebissa,n’aurait eu la vie sauve que grâce à une des fenêtres par laquelle elle était sortie. Jean-Paul Zouga, aurait assumé les faits reprochés, affirmant qu’il avait conscience de ce qu’il faisait.

Le procureur général le décrivant comme un danger pour les bons citoyens, a requis 20 ans de prison sans circonstances atténuantes. C’est donc 30 ans qui vont être déclarés par la Cour et s’ajoutent de facto à la sanction de 2022. Il en prend donc pour 60 ans durant lesquels il pourra aisément se ressasser chacune des scènes atroces qu’il a posées. S’il sort de là, ce sera soit six pieds sous terre, soit à 115 ans !