Franceville : il agresse sa compagne à la machette et prend la fuite !

Patrick Tchatcha, un gabonais de 42 ans, a agressé sa partenaire à l’aide d’une machette le 30 août 2025 au quartier Ongali, dans le 2e arrondissement de la commune de Franceville avant de prendre la fuite, rapporte L’Union du 09-09-2025. Un drame dans lequel sa compagne S.T.M s’en serait sorti avec une blessure à l’épaule tandis que son agresseur séjourne désormais à la prison de Yéné.  

C’est une situation qui met en lumière un nouveau cas de violence conjugale qui aurait fini par ôté la vie de S.T.M, alors la concubine de Patrick Tchatcha, son agresseur. Ce dernier aurait posé cette action à la suite d’une discussion chaude au sein du couple. Ce qu’il n’aurait pas digéré et aurait fait usage d’une machette qu’il aurait assené à cette dernière avant de quitter le domicile. 

Quand l’amour laisse des traces visibles à l’œil nu…

Alors que le pays célébrait la fête de la libération, S.T.M elle, se faisait battre par son compagnon dans la nuit du 30 août. Selon le confrère, Patrick Tchatcha aurait pris la poudre d’escampette après son forfait. Rendue dans les locaux de la brigade territoriale d’épila, S.T.M a mis les agents au fait avant d’être conduite dans un établissement hospitalier de la place. Avec l’épaule gauche presque coupée, S.T.M aurait frôlé la mort si aucune prise en charge n’avait été effectuée.

S’en serait suivi la filature de l’agresseur par les officiers de police judiciaire .Interpellé, il aurait été mis derrière les barreaux le vendredi 5 septembre 2025. Il a été placé sous mandat de dépôt à la suite de l’instruction du magistrat instructeur du tribunal de première instance de Franceville. Une histoire rocambolesque qui remet au goût du jour la question des violences conjugales.

Même si l’origine de la tension entre les deux avait suscité une vive altercation, la violence de l’acte interroge quant à la récurrence des coups subis par cette dernière dans le silence. Si des campagnes de sensibilisation et des mises en gardes sont faites par autorités judiciaires, ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur, mettant la vie de nombreux hommes et femmes qui restent dans le silence en danger.