Franceville : 2 226 produits avariés en vente dans les marchés saisis par la DGCCRF
Récemment, la Direction provinciale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) à Franceville dans la province du Haut-Ogooué, a procédé au contrôle de 10 camions dont les produits étaient destinés à la vente. Au cours de cette opération, ce sont 2226 produits avariés et périmés qui ont été retirés. Une situation qui devrait inciter les consommateurs à redoubler de vigilance lors de leurs achats.
Ce n’est pas une première dans la province altogovéenne, en fin d’année 2021 par exemple la DGCCRF a épinglé environ 245 commerces qui vendaient des produits avariés. Cette énième saisie effectuée à Franceville soulève des préoccupations majeures quant à la santé publique et la confiance des consommateurs.
Un danger pour la santé des consommateurs
La descente de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a permis de saisir des produits avariés. « Ayant été alertés de l’arrivée de camions contenant des produits impropres à la consommation nous avons inspectés 10 camions » a indiqué Guy Roger Badinga. Ce sont donc 2226 produits impropres à la consommation qui ont été saisis. Il s’agit notamment de viandes dont la qualité a été détériorée au cours du transport. Une situation liée en partie au mauvais état des routes qui rallonge le temps de trajet.
Par ailleurs, la consommation de produits avariés expose les consommateurs à des risques sanitaires sérieux. Les bactéries, les moisissures et les toxines présentes dans les aliments altérés peuvent entraîner des infections alimentaires, des maladies gastro-intestinales et d’autres problèmes de santé graves. Les populations vulnérables, comme les enfants et les personnes âgées, sont particulièrement exposées à ces risques. Les citoyens sont donc invités à faire davantage preuve de vigilance dans leurs courses. Aussi, les autorités sanitaires doivent intensifier les inspections et appliquer des mesures répressives pour dissuader ces pratiques néfastes.
Iris OBANGA