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France : quid de la rétrocession par la justice française des biens mal acquis des Bongo ?

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La chute du régime d’Ali Bongo a permis de remettre au goût du jour le débat sur la fortune amassée par son clan. Si pour l’heure la chasse aux sorcières ne semble pas être la stratégie privilégiée par les nouvelles autorités de Libreville, il convient toutefois de s’interroger sur les suites à donner à cette affaire maintenant que le dictateur gabonais n’est plus au pouvoir.

A l’heure où le pays traverse une crise des investissements publics et connaît un chômage structurel de masse, les commentaires se multiplient sur le devenir de la fortune amassée par la famille Bongo, et notamment les nombreux biens immobiliers en France. Certains estiment en effet que ces biens devraient être rétrocédés à l’Etat Gabonais, afin de financer les services publics et la politique sociale.

Des villas à Nice et des appartements parisiens, pour loger des étudiants gabonais ?

Si la justice française continue d’enquêter dans le cadre de l’affaire des biens mal acquis par la famille Bongo, il va de soi que l’épilogue devrait pouvoir aboutir à une rétrocession à l’Etat Gabonais de ce patrimoine indûment acquis. Selon France 24, la justice a en ligne de mire 16 villas niçoises et plus d’une trentaine d’appartements dans des quartiers cossus de la capitale, pour une valeur estimée à 55 milliards et demi de FCFA.

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Si avec un tel patrimoine, l’Etat Gabonais pourrait définitivement régler le déficit en services sociaux de base, la question du mal logement des étudiants gabonais en France se pose tout aussi. En effet, pour de nombreux compatriotes qui suivent leurs études dans l’hexagone, le logement est un véritable défi, tant les places en résidences universitaires sont limitées, et le mètre carré chez des particuliers, hors de prix. 

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